jeudi 14 juin 2007 par Nord-Sud

En visite de travail à Abidjan, M. Lars Karlsson, l'envoyé de l'Organisation mondiale des douanes a été impressionné par les reformes engagées par la douane ivoirienne, avouant même qu'elle compte parmi les meilleures de la planète.


L'administration des douanes ivoiriennes peut s'estimer heureuse. Au terme d'une visite de travail à laquelle a pris part le centre informatique régional de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao), l'Organisation mondiale des douanes (OMD) s'est déclarée satisfaite des réformes engagées notamment en matière d'informatisation des services. Le directeur du renforcement des capacités de l'instance planétaire, Lars Karlsson a dit avoir été impressionné par les avancées obtenues par l'équipe de M.Gnamien Konan. J'ai fait près de 100 missions dans les pays en voie de développement mais je dois avouer que le système mis en place en Côte d'Ivoire compte parmi les meilleurs. L'administration douanière ivoirienne est à un bon niveau, a indiqué M.Karlsson, ajoutant que les normes internationales sont respectées. Nous devons travailler pour que l'expérience ivoirienne puisse être implémentée dans les autres pays de la sous-région, a-t-il poursuivi. Pour lui, l'usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans la gestion des services douaniers, plus qu'un simple effet de mode, est un outil de bonne gouvernance. Un compte rendu détaillé de l'inspection à Abidjan sera fait dans au cours de la prochaine séance de l'Omd qui se tiendra dans deux semaines à Bruxelles en Belgique. Par ailleurs, l'Organisation mondiale des douanes a assuré que les administrations désireuses de s'adapter aux standards internationaux pourront bénéficier de son appui. Je puis vous assurer de notre engagement à soutenir les douanes intéressées par la modernisation, a-t-il dit. En ce qui concerne l'interconnexion des systèmes douaniers, une réunion devant regrouper les Directeurs généraux est prévue en juillet à Abidjan. Cette rencontre devrait permettre aux administrations douanières de faire les derniers réglages et surtout de déterminer les modalités pratiques de mise en ?uvre des réseaux communautaires. Il s'agit d'une exigence pour nos structures si nous voulons maîtriser le transit et la libre circulation des marchandises dans la sous -région, a expliqué Gnamien Konan.









Lanciné Bakayoko

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