jeudi 14 juin 2007 par Le Nouveau Réveil

Selon nos informations, les autorités ivoiriennes ont décidé une nouvelle pression "politique" et "humanitaire" sur Trafigura pour obtenir 250 milliards F CFA (360 millions ?) supplémentaires du trader de l'affaire des déversements des déchets toxiques du Probo Koala (août 2006). Au nom des "victimes", l'Etat ivoirien a remis fin mai cette demande au capitaine N'Zi Kablan, le patron de Puma Energy Côte d'Ivoire, filiale de Trafigura. Pour étayer cette nouvelle "provision", la présidence ivoirienne a produit un document intitulé "Projet de dépollution du district d'Abidjan". Cette étude a été réalisée par le Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD) dirigé par Ahoua Don Mello, un proche du couple présidentiel, et par le Centre antipollution (Ciapol) conduit par André Doh. L'Etat réclame des travaux d'analyse de la nappe phréatique d'Abidjan, de l'air au-dessus des sites pollués et la prise en charge psychosociale des "victimes" des déchets, y compris les animaux du zoo. Les avocats ivoiriens de Trafigura conduits par Me Adama Camara et le capitaine N'Zi Kablan ont effectué un voyage à Paris dans la semaine du 4 juin. Ils y ont rencontré les deux responsables du groupe qui avaient été emprisonnés à Abidjan (Claude Dauphin, directeur de Trafigura ; Jean Pierre Valentini, responsable de la zone Afrique de l'Ouest), ainsi qu'Eric de Turckheim, co-fondateur du groupe assisté de Me Michel Pitron, (cabinet Gide Loyrette Nouel). D'après nos sources, Trafigura aurait refusé ce nouveau "tourniquet financier" A suivre.
La Lettre du Continent

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