mardi 12 juin 2007 par Fraternité Matin

Droite et gauche sont reparties en campagne lundi pour le second tour des législatives en France, la première pour parachever sa large victoire au profit de Nicolas Sarkozy et les socialistes pour ne pas être réduits au rôle de simples figurants dans la future Assemblée. Vague bleue?, raz-de-marée?, déferlante?: les titres de la presse illustraient la performance du parti de droite UMP du président Sarkozy, en mesure après le 1er tour dimanche de remporter jusqu'à 500 des 577 sièges de l'Assemblée, selon les projections des instituts de sondages. Alors que la plupart des autres formations ont été laminées, le Parti socialiste (PS) devra attendre l'issue du second tour le 17 juin pour connaître l'ampleur de sa défaite: son nombre d'élus varie, selon les estimations, de 60 à 170, soit presque du simple au triple. Signe de la domination du camp présidentiel, un seul des 110 députés élus dès le 1er tour est socialiste. Le chef du PS François Hollande a tendu la main aux centristes du MoDem de François Bayrou en appelant les électeurs à se reporter sur cette formation dans les quelques circonscriptions où la gauche a été éliminée au premier tour. Il a toutefois refusé d'aller aussi loin que sa compagne et ex-candidate à la présidentielle Ségolène Royal, qui a téléphoné à M. Bayrou pour lui proposer de joindre ses forces à celles des socialistes pour le deuxième tour.

AFP

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