Au cours d'une cérémonie le Lundi 11 Juin 2007 dans la salle annexe de la primature, le premier ministre a fait savoir que l'accord de Ouagadougou devrait servi d'exemple en Afrique.
Avant son départ de la Côte d'Ivoire, l'ambassadeur des Etats-Unis, Aubrey Hooks a remis la clé de la ville de Cambridge au premier ministre Guillaume Soro. Cette cérémonie qui a eu lieu hier était à l'initiative de Désiré Mondon, un jeune cadre ivoirien, consultant en transactions commerciales et financières qui en fait était porteur d'une distinction venant de l'honorable Kenneth Reeves, maire de la ville de Cambridge. Pour lui comme pour l'ambassadeur Hooks, le chef de l'Etat et le premier ministre ont consenti de nombreux sacrifices en faveur de la paix d'où cette marque de reconnaissance à Guillaume Soro. Prenant la parole, le chef du gouvernement ivoirien a au nom de tout son cabinet exprimé toute sa fierté d'être distingué par un Etat du pays de l'oncle Sam. Ensuite, il a expliqué pourquoi le chef de l'Etat et lui sont parvenus à la signature de l'accord de Ouagadougou. Je voudrais dire que l'engagement que nous avons pris, c'est vrai que nous l'avons pris d'abord pour nous-mêmes, notre pays, pour les ivoiriens parce que nous avons estimé qu'il était important que la Côte d'Ivoire donne une leçon en la matière. Déjà qu'on avait estimé que ce qui s'était passé était suffisamment grave et il était bon que les ivoiriens par eux-mêmes tirent dans leurs propres ressources, l'énergie nécessaire pour aller à la paix?, a t-il affirmé pour vanter les vertus de l'accord signé à Ouagadougou. En terminant, il a émis le v?u que tous les Etats-Unis soient séduits par le modèle de règlement de la crise ivoirienne. Sur ce, il a reçu la clé de la ville de Cambridge qui selon Aubrey Hooks est la ville intellectuelle? des Etats-Unis car abritant les deux plus prestigieuses universités que sont Harvard et Massachussetts Institute of Technologies.
Valery Foungbé
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