Le président Mabri n'a pas que des problèmes de chômage des jeunes et de "ténias" au sein de son parti. Le nouveau président de la Judpci, Yao Kouadio Séraphin a des problèmes. Depuis le congrès des 28 et 29 avril 2007 qui a consacré son élection à la tête de la jeunesse, c'est à dire plus d'un mois après, son bureau n'est pas encore connu, parce que les tractations entamées pour parvenir à cela n'ont pas abouti. Or, selon les dispositions du congrès, il avait jusqu'au 29 mai dernier pour le faire. Ce qui a même poussé le Secrétaire général du parti à prolonger ce délai jusqu'au 12 juin, donc aujourd'hui. Mais, au moment où nous mettions sous presse, rien n'indiquait que ce bureau sera connu aujourd'hui. Même le président de la jeunesse reste évasif sur la question. Mais, des sources concordantes dénoncent l'implication de la haute direction du parti dans cette paralysie qui ne dit pas son nom. A les en croire, la tête du parti qui souhaitait avoir une mainmise sur cette structure spécialisée en y incrustant ses hommes, se serait heurtée à plusieurs reprises au refus du successeur de Blé Guirao "c'est la raison pour laquelle le bureau n'est pas encore connu". En tout cas la grogne est telle que Mabri devra trouver très rapidement la solution à cet épineux problème, au risque de se mettre à dos toute la jeunesse de son parti qui pourrait pousser le bouchon loin en l'éjectant de la direction de l'Udpci. Avec ce qui se passe dans les autres partis, toute attitude de suffisance et de laxisme lui serait hautement préjudiciable. L'éventualité d'un putsch à la tête de l'Udpci n'est plus une vue de l'esprit. La réunion d'aujourd'hui s'annonce décisive.
Serge Zamblé