La grève annoncée des fondateurs des grandes écoles et des universités privées est effective depuis hier, lundi. Ils entendent ainsi exiger de l'Etat, le paiement des arriérés de scolarité des étudiants orientés de l'Etat. Les élèves et étudiants des grandes écoles et universités ne sont pas au bout de leurs peines. Depuis hier lundi, les fondateurs des grandes écoles et universités privées ont donné l'ordre à leurs enseignants de ne pas faire cours. Ils entendent ainsi protester contre le non-paiement des frais de scolarité des orientés de l'Etat. A peine les enseignants des universités publiques ont-ils repris les cours après de longs mois de grève, que les grandes écoles et universités privées ont fermé à leur tour. Cependant, sur le terrain, les réalités sont diverses. A l'institut supérieur de commerce et de technologie (ISCT) d'Adjamé, M. Dramane, directeur des études, affirme que son école n'est pas en grève. Mieux, il soutient que son établissement de toute façon ne serait pas affecté par cette situation. Car, depuis le début du mois de juin, les notes sont arrêtées à l'ISCT. Ceux qui font grève ont commencé l'année 2006-2007 en décembre. Nous, nous avons débuté deux mois avant. Actuellement, nous sommes à l'étape du calcul des notes et des révisions pour les élèves en classe d'examen. Vous voyez que chacun a ses problèmes , a-t-il confié. Les élèves du ?'groupe Loba'' dans la même commune n'ont pas la même chance. Ils ont constaté, à leur arrivée le matin, les effets de la grève. Le directeur des études et programme, M. Danho, a dit toute sa désolation face à ce qui arrive. ?'Cela ne nous fait pas plaisir. Nous avons des élèves qui sont candidats aux prochains examens. Cette situation peut être préjudiciable pour eux'', a-t-il expliqué. Avant d'ajouter que la pression leur vient des enseignants qui réclament leur salaire. Les examens du Bts sont prévus le 23 juillet.prochain. L'on comprend donc que cette autre grève est une sérieuse menace pour les examens de fin d'année.
CKK Stagiaire