mardi 12 juin 2007 par Le Front

La question de la succession de Charles Konan Banny à la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) reste une préoccupation pour l'ensemble des chefs d'Etat de la sous-région. A l'occasion de la visite que le chef de l'Etat burkinabé, Blaise Compaoré, par ailleurs président de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) rend à son homologue ivoirien, ce problème sera au centre des débats. Dans une interview accordée à des confrères ivoiriens, M. Blaise Compaoré affirme qu'il faut aborder cette question en ayant à l'esprit la solidarité. Il a indiqué qu'il comprend les différentes positions. A savoir celle des Ivoiriens qui pensent que le gouverneur de cette institution ne doit pas changer de nationalité. Car, depuis trente ans, c'est un Ivoirien qui dirige la banque centrale. Aussi, il ne rejette pas du revers de la main la position des pères fondateurs de la Bceao ayant inscrit dans le traité, la possibilité de rotation au niveau du gouverneur, la Côte d'Ivoire doit l'accepter. D'où la discussion entre les deux chefs d'Etat sur ce dossier. Rappelons qu'après l'annonce du départ de M. Charles Konan Banny de la tête de la Bceao, d'autres Etats membres de l'Uemoa ont annoncé qu'ils souhaitaient que leur ressortissant lui succède. Mais, le président ivoirien ne veut pas en entendre parler. C'est celui qui a plus d'argent dans une banque qui la dirige , avait-il lancé à la face du monde récemment. Face au blocage, il ne reste que la négociation. D'où les démarches du président burkinabé.




Ahua K.

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