mardi 12 juin 2007 par Le Nouveau Réveil

Les grandes écoles et universités privées, conformément au mot d'ordre de grève lancé par la coordination des associations des grandes écoles et universités privées, étaient fermées, hier. L'arrêt de travail pour exiger de l'Etat le payement des arriérés relatifs aux élèves affectés de l'Etat dans les grandes écoles et universités privées de Côte d'Ivoire, a été suivi par l'ensemble des fondateurs desdits établissements. Les portails sont restés fermés hier, et les quelques étudiants, qui n'étaient pas au parfum de ce vent de protestation des fondateurs, ont pu eux-mêmes s'en faire une idée. Le tour d'horizon que notre équipe de reportage a effectué hier sur le terrain a fini de convaincre sur la détermination des fondateurs quant au respect scrupuleux de cet arrêt de travail. La question des arriérés des frais de scolarité des étudiants affectés de l'Etat dans les grandes écoles et universités privées est un problème récurrent qui chaque année perturbe fortement l'année académique. Les difficultés rencontrées par les établissements supérieurs privés du fait du non payement des arriérés dus par l'Etat expliquent le ras-le-bol des associations des grandes écoles et universités privées (UNESUP, CONFESUP, FUGEPCI, COFEUPCI). Celles-ci menacent de poursuivre leur mouvement jusqu'à ce que l'Etat de Côte d'Ivoire paye l'intégralité de ce qu'il doit. Avec cet arrêt de travail, c'est un coup dur qui est porté aux programmes de fin d'année, surtout avec les examens qui pointent à l'horizon.
Jean Prisca

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