Je suis un homme comblé parce que le conseil général de cette région (NDLR : Aboisso) a compris que la sécurité va de paire avec le développement économique?. Ces propos sont du général Edouard Kassaraté Tiapé, commandant supérieur de la gendarmerie nationale. Visiblement heureux, le patron de la gendarmerie nationale s'exprimait, le jeudi 7 juin dernier, à l'occasion de la cérémonie de remise des clés de trois brigades de gendarmerie construites par le conseil général à Aboisso, Ayamé et Maféré. Encore une fois, le général de brigade, qu'accompagnaient les généraux Philippe Mangou et Vagba Faussignaux, respectivement chef d'Etat-major des armées et commandant de la marine nationale, a profité de l'occasion pour prodiguer des conseils à ses éléments tout en leur rappelant leur mission. Il a également remercié le président du conseil général, M. Aka Aouélé, et son équipe pour le geste fait en faveur de la gendarmerie nationale. Il faut que les gendarmes appliquent les textes de la République en même temps qu'ils respectent les coutumes locales afin de ne pas frustrer les populations. Ils doivent appliquer la loi, rien que la loi?, a-t-il rappelé avant de rassurer quant à l'équipement des brigades. Pour ce qui est des équipements et des véhicules, nous nous en occupons?, a déclaré le commandant supérieur. Toutes les trois brigades, qui seront bientôt délocalisées, ont ceci en commun qu'elles étaient logées dans des maisons de particuliers. Si celles d'Ayamé et de Maféré ont été récemment dotées de véhicules, ce n'est pas encore le cas pour celle d'Aboisso, qui scrute encore l'horizon. Pour le déménagement, les gendarmes vont devoir patienter quelque temps car les locaux, non clôturés, ne bénéficient pas encore d'adduction d'eau et de branchement d'électricité. La construction des trois bâtiments a coûté 114 millions de FCFA, soit 38 millions par bâtiment.
Sam Kadet