lundi 11 juin 2007 par Le Nouveau Réveil

Le prochain sommet de l'Union africaine à Accra, placera le président de la Commission de l'Union africaine, le malien Alpha Omar Konaré devant ses responsabilités. Alpha Omar Konaré ''mal compris'' doit partir, s'il veut revendiquer en toute liberté ''son bilan''. Le président de la Commission de l'Union africaine sait très bien que rien ne va encore à l'Union continentale depuis le sommet de Khartoum, au Soudan, qui a constitué le ''pas décisif'' du désaccord entre les chefs d'Etat africains, à propos de la gestion du conflit du Darfour et du ''malaise'' diplomatique entre le Soudan et le Tchad. Au-delà de ce cordon ombilical ''mal coupé'', l'Union africaine est totalement confrontée à un problème de gestion financière. Personne en Afrique ne peut nous dire exactement le budget de fonctionnement de l'Union continentale. Combien sont-ils, les Etats qui se sont engagés dans une démarche constructive à payer "correctement" ses cotisations ? Alpha Omar Konaré a plusieurs fois "dénoncé" cette faiblesse de l'Union africaine, après s'être vivement démarqué d'une Union africaine dominée par les "septuagénaires". Au prochain sommet d'Accra, nous conseillons à Alpha Omar Konaré de partir. Ouvrons les yeux : Alpha Omar Konaré, qui travaille à "vocation démocratique" est confronté à la "rhétorique diplomatique" des chefs d'Etat comme Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso, Abdoulaye Wade, qui refusent de "faire la synthèse" entre les réalités économiques, politiques, la crédibilité, et l'ambition véritable de leur continent C'est sur ces valeurs que le président de la commission a tenté de jouer à l'efficacité, sans rien céder à l'ancienne gestion de l'organisation continentale. Alpha Omar Konaré n'a jamais compris. Il a été même combattu pour son "ambition africaine" A notre avis, Alpha Omar Konaré doit partir. Car, aujourd'hui, les conditions sont réunies pour que Alpha Omar Konaré revendique cette " liberté " de partir. Au sommet d'Accra, Alpha Omar Konaré doit faire partager à l'Afrique un discours de "vérité et de responsabilité" sur le manque, et le refus de la rénovation démocratique en Afrique. En réalité, le président de la commission de l'Union africaine a porté longuement l'exigence de cette rénovation démocratique de l'Afrique Il a été mal compris. Et aux résultats, l'Afrique ne sait pas ce qui marche, et ce qui répond effectivement à ses besoins. Alpha Omar Konaré a pleinement joué son rôle. Il a tenté de porter l'espoir d'une souveraineté partagée de l''Afrique. Alpha Omar Konaré n'a jamais été compris Et de l'Afrique centrale, du Nord, de l'Afrique de l'Est, en passant par l'Afrique de l'Ouest, on a passé tout le temps à "victimiser" les propos et les déclarations du président de la Commission de l'Union africaine. Mécaniquement, aujourd'hui, Alpha Omar Konaré ne peut plus travailler. A notre avis, le président de la Commission de l'Union africaine ne doit plus accepter un autre mandat. Le cordon ombilical est longtemps coupé. Le parlement de l'Union africaine n'existe pas ; où sont les 8 mille soldats africains pour la sécurité en Somalie ? Que fait l'Union africaine face à l'immigration clandestine ? Alpha Omar Konaré qui avait longuement porté ses exigences sur ses épaules, a été aussi longuement "torpillé". Le président de la commission de l'Union africaine doit partir dans la dignité Alpha Omar Konaré doit refuser d'être le "monsieur point d'interrogation"

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023