Le paludisme tue. C'est l'ennemi n°1 de l'homme avec le SIDA. Cette maladie touche 2,4 milliards de personnes, soit 40% de la population mondiale. Elle cause par ailleurs 1,5 à deux millions de décès par an dont 90% en Afrique subsaharienne. La majorité des victimes sont des femmes enceintes. Et des enfants de moins de cinq ans dans 75% des cas. C'est aussi un des facteurs de la mortalité infantile pendant la grossesse. En Côte d'Ivoire, le palu est la première cause de décès. Le professeur Kadjo Kouamé Lucien, Directeur du Centre d'entomologie médicale et vétérinaire (CEMV), a animé jeudi une conférence de presse au siège de l'Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) pour parler, d'une part, des ravages que cause le palu dans le monde. Et d'autre part, de l'impérieuse nécessité pour les populations d'assainir leur milieu de vie et d'utiliser la moustiquaire imprégnée pour se protéger contre la maladie. Malheureusement moins de 5% de la population ivoirienne utilise cette moustiquaire. L'objectif du programme national de lutte contre le paludisme étant de permettre l'utilisation de la moustiquaire imprégnée par 60% de la population. En particulier les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. En vue d'atteindre ce taux, le CEMV a établi un partenariat avec Cyan communication qui va entre autres convaincre les chefs d'entreprise d'investir dans la santé de leurs clients et agents en leur offrant la moustiquaire imprégnée.
Le CEMV a organisé cette conférence de presse avec M.Yves Grah, Directeur général de Cyan communication et M. Kouakou Lucien, Directeur exécutif de l'AIBEF, en prélude au lancement officiel du programme dénommé moustiquaire imprégnée- entreprises citoyennes qui aura lieu le 14 juin prochain à la Chambre de commerce et de l'industrie.
M.A D