samedi 9 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

La protection des enfants contre l'exploitation, l'abus et les pires formes de travail, préoccupe les organisations humanitaires. pour mieux cerner le sujet, le Bureau international de travail (Bit) et le haut commissariat des nations unies pour les réfugiés (Unhcr) ont mené une étude dans 13 villes d'accueil des déplacés et des réfugiés, dont Abidjan, Daloa, Guiglo, San-Pédro et Yamoussoukro. Le rapport de cette étude, intitulée "L'exploitation des enfants dans le contexte de la crise militaire, sociale et politique en Côte d'Ivoire : situation particulière dans les zones d'accueil des déplacés et des réfugiés", a été présenté dernièrement, à l'hôtel Ivoire. L'étude a porté sur 1311 enfants, dans la période de mars à avril 2004 et met en exergue leur précarité. L'objectif était de déterminer les formes d'exploitation ou d'utilisation des enfants, d'identifier les régions et les secteurs d'activités où ces formes d'exploitation se présentent avec acuité et évaluer les réponses nationales face à ces phénomènes. Il ressort du rapport que l'âge moyen des enfants qui exercent une activité est de 14 ans. Par ailleurs, 41% ont moins de 15 ans et 62% sont déplacés internes. Ces mineurs dit le rapport ont été souvent utilisés comme enfants soldats. M. Azam Saber, représentant résident de l'unhcr a indiqué que sa structure est prête à ?uvrer aux côtés du gouvernement ivoirien, pour la recherche des solutions. Le représentant du bureau international du travail (bit) M. Ben Lakp Low a quant à lui souhaité que les résultats de l'étude soient utilisés à des fins constructives. Le Pr. Abou Touré, directeur de cabinet représentant la ministre de la famille de la femme et de l'enfant, a plaidé pour une action concertée, afin d'atteindre les objectifs visés. Le rapport recommande justement au gouvernement, des actions positives et suffisantes, pour aider les déplacés et réfugies.
C.W

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