jeudi 7 juin 2007 par Fraternité Matin

La confédération a négocié une porte de sortie honorable pour le président Anouma. Adamu, président, Anouma finit son mandat. Il y a quelque chose qui cloche. En effet, le dernier comité exécutif de la Confédération africaine de football, qui reconnaît le nouveau bureau mis en place par l'assemblée générale d'Accra, ne désavoue pas ouvertement le président Jacques Anouma. Sinon, comment comprendre que la CAF puisse maintenir le nouveau président, Amos Adamu, et demander au président contesté, Jacques Anouma, de terminer son mandat qui court jusqu'en 2008? Cela crée automatiquement un bicéphalisme avec d'un côté un président élu à Accra, qui va ?uvrer pour son futur mandat et un autre qui a, à peine huit mois pour prouver ses compétences. Puisque le président Adamu prendra automatiquement le relais de M. Anouma sans passer par une élection. Alors pourquoi n'avoir pas boudé simplement M. Anouma si tout ce qui s'est passé le 14 avril dernier au Ghana est dans l'ordre normal des choses ? De qui la CAF a-t-elle peur ?
La réponse se trouve dans le libellé du procès verbal de la rencontre au sommet du Caire. Après avoir auditionné les deux principaux protagonistes, MM. Amos Adamu et Anouma Jacques et après avoir délibéré sur le dossier et dans le but de rassembler et d'unifier l'UFOA , mentionne le texte publié sur le site internet de la CAF. En renvoyant dos à dos Anouma et Adamu, le président Hayatou et son comité directeur entendent ainsi préserver la cohésion au sein de l'union, mais surtout dans la sous-région. Heureusement que les deux parties qui n'ont été ni froissées, ni honorées ont accepté de faire la paix des braves.

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