jeudi 7 juin 2007 par Fraternité Matin

La Russie a nuancé, hier, ses menaces sur l'Europe après l'ouverture du G8. Le sommet du G8 qui s'est ouvert hier à Heiligendamn, en Allemagne, le premier pour Nicolas Sarkozy et le dernier pour Tony Blair, se présente comme celui des franches conversations avec Vladimir Poutine. Dont le pays est en froid actuellement avec la Grande- Bretagne, l'Europe. Quelques semaines avant ce sommet, le climat s'est détérioré entre Londres et Moscou au sujet du meurtre, à Londres, de l'ex-agent Alexandre Litvinenko. En représailles au bouclier antimissile américain, Vladimir Poutine a menacé de pointer des missiles sur l'Europe. Toutes choses qui pourraient sous-tendre la franche conversation que Tony Blair compte avoir avec le Président russe lors de leur rencontre. Ce que je ferai quand je rencontrerai le Président Poutine, révèle l'AFP, c'est d'avoir une franche conversation sur l'état des relations, non seulement entre la Grande-Bretagne et la Russie, mais aussi entre l'Europe et la Russie , a déclaré le Premier ministre britannique à la BBC.
Hier soir, un porte-parole du Kremlin a nuancé les menaces de la Russie sur l'Europe. Affirmant qu'elle ne prendra pas forcément pour cible des villes européennes en cas d'extension du bouclier anti-missile américain. En début de semaine, le Président français avait donné le ton des échanges avec Vladimir Poutine. Il avait averti qu'il aurait avec le locataire du Kremlin, un dialogue franc . Quant au Président américain, il s'en est vivement pris au Kremlin, à Prague, sur le chemin du G8. Jugeant que les réformes démocratiques ont déraillé en Russie. Avec les départs à la retraite du Chancelier Gerhard Schröder en Allemagne et du président Jacques Chirac en France, la donne en Europe a changé pour Poutine. Désormais, il ne peut plus compter sur ces deux dirigeants qui prônaient une modération face à la Russie quand fusaient des critiques américaines. Le sommet du G8, qui prend fin demain, va se pencher, entre autres, sur le réchauffement climatique. Pour le Premier ministre britannique, il sera un échec s'il n'y a pas un accord global avec une réduction sensible des émissions .

Ernest Aka Simon

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