mercredi 6 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Sébastien Zéhi était, le mardi 5 juin 2007, face à la presse à son domicile, pour annoncer son retour à la direction générale de la poste de Côte d'Ivoire dans, les heures qui suivent. Sébastien Zéhi a-t-il retrouvé le sourire avec l'ordonnance de la Chambre judiciaire qui avait annulé depuis le 3 mai 2007 le sursis à exécution de l'arrêt de la Cour d'appel demandé par ses adversaires le 28 février 2007 ? En tout cas, le directeur général de la poste de Côte d'Ivoire était heureux d'annoncer hier son retour à l'immeuble Postel 2001où se trouve le siège de cette entreprise. ''Cette ordonnance nous a été cachée par nos adversaires. Ils ont fait du faux et doivent être poursuivis. Cette ordonnance annule du coup la décision du 21 mai 2007du président de la Cour suprême qui avait permis aux Forces de l'ordre de nous déloger pour installer ceux qui ont tort. Tia Koné a pris une décision par ignorance. Nous avons aujourd'hui le droit avec nous et personne ne peut nous arracher notre victoire'', s'est-il réjoui. Ces significations, poursuivra Sébastien Zéhi, sont en ce moment entrain d'être faites aux différents ministères impliqués dans la gestion du dossier de la Poste de Côte d'Ivoire. ''La Chambre judiciaire a jugé irrecevable la décision d'annulation du sursis à exécution de l'arrêt de la Cour d'appel depuis le 3 mai 2007. Cette décision est opposable à la décision du 21 mai 2007. C'est bien la preuve que l'ordonnance qui a installé nos adversaires s'apparente à du faux. Parce que ce sont ceux qui ont gagné le procès qui ont été délogés le vendredi 1er juin 2007'', a dit en substance Sébastien Zéhi. Aussi, appelle-t-il les autorités compétentes à le réinstaller dans ses fonctions. ''Si ce n'est pas à la Poste, ça peut être ailleurs", dira-t-il à ce sujet. S'exprimant sur la presumée rencontre sur son cas qui aurait eu lieu entre le chef de l'Etat et Désiré Tagro, il déclarera ceci : je n'ai jamais eu connaissance du mobile de la rencontre qu'a eue le ministre Désiré Tagro avec le président de la République me concernant". Et tant que le dossier est pendant à la justice, "le président Laurent Gbagbo qui respecte la séparation des pouvoirs n'interviendra jamais dans ce dossier. J'ai pour le moment le droit avec moi, personne ne peut me chasser'', a-t-il averti.

Huberson Digbeu

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