mardi 5 juin 2007 par Le Matin d'Abidjan

La crise au FDPCC n'a pas encore pris fin qu'une autre s'ouvre à la Bourse du café et du cacao (BCC) et au Fonds de régulation et de contrôle (FRC). Des producteurs viennent de porter plainte contre ces structures dirigées respectivement par M. Tapé Do et Angeline Killi. Ces derniers argumentent que le mandat des dirigeants a pris fin. Ils indiquent par ailleurs que les prix annoncés par le président de la BCC, M. Tapé Do, ne sont pas respectés sur le terrain. Au FRC, il est reproché aux responsables d'avoir fait main basse sur la réserve de prudence qui devrait garantir le prix d'achat aux producteurs. En réponse, M. Tapé s'en indigne. Les gens pensent que c'est moi qui ai suscité la plainte contre le FDPCC, dirigé par M. Henri Amouzou. Ils ont donc décidé de porter aussi une plainte contre la BCC. Et pourtant, je ne suis ni de près, ni de loin impliqué dans les décisions de justice prises contre le Fonds , souligne-t-il. Et comme pour l'attester, M. Oulaï Tchélan, celui-là même qui avait porté plainte contre le FDPCC dit saluer la réaction des autres producteurs vis-à-vis de la BCC et le FRC. Seulement, il invite les initiateurs de cette plainte à ne pas jeter leur dévolu sur une personne mais d'agir dans l'intérêt général de la filière. Pour ce qui est du FDPCC (Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao), le syndicaliste producteur souligne que certains responsables de cette structure ont tenté de le corrompre, lui et certains producteurs qui le soutiennent dans son combat, avec des billets de banque et des propositions de postes, afin d'adoucir leur position. Mais Oulaï Tchélan dit être déterminé à aller jusqu'au bout. Nous ne visons personne, mais nous voulons sauver la filière , indique-t-il

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