mardi 5 juin 2007 par Le Matin d'Abidjan

Dans une communication faite hier, sur invitation d'un confrère, Fraternité Matin, le responsable de la Division des droits de l'Homme au sein de l'opération des nations unies en Côte d'Ivoire s'est prononcé sur le dossier Guy André Kieffer. Du nom du journaliste franco-canadien " porté disparu " il y a trois ans maintenant. Le fonctionnaire onusien a encouragé la justice ivoirienne à poursuivre les enquêtes. Afin que les responsables de la disparition du journaliste soient connus. Pour lui, l'enquête n'est plus au stade de déterminer si oui ou non il y a eu violation des droits de l'Homme. Car, il souhaite que l'enquête soit menée avec dextérité et éclaire l'opinion nationale et internationale sur cette affaire. " Dans le cas d'espèce, l'étape concernant les droits de l'homme a été franchie depuis longtemps. Et ce sont les autorités chargées de mener les enquêtes criminelles et de poursuivre les auteurs de ce qui s'avère comme un crime qui devraient faire le travail. Je partage avec vous le sentiment de frustration ou de déception du fait que jusqu'ici, cela n'est pas fait ", a affirmé Simon MUNZU, selon des participants à la conférence tenue à la rédaction du confrère. Toutefois, l'onusien a interpellé le procureur afin que celui-ci passe à une étape décisive du traitement du ''dossier Kieffer''. Car pour le chef de la Division des droits de l'Homme, " le procureur devrait normalement intenter une procédure pénale contre les auteurs de ce qui se révèle comme un délit ". Pendant son exposé, l'invité s'est employé à expliquer le fonctionnement de l'organe qu'il a en charge. Les spécialistes des questions de Droit de l'Homme ont pour vocation d'établir les causes, leurs effets et d'en identifier les victimes.

S.O

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023