34 % de la population ivoirienne est âgée de 16 à 35 ans. La moitié de cette franche de la population n'a pas dépassé le niveau du Cours Elémentaire deuxième année (CE2) est désoeuvrée. Et le budget de l'Etat consacré à cette franche de la population est insuffisant. C'est ce qu'a révélé le ministre de la Jeunesse des Sports et des loisirs, Dagobert Banzio, lors de l'atelier de dissémination des résultats des évaluations des projets , hier lundi à l'Ecole nationale supérieure de statistiques et d'Economie appliquée (ENSEA) à Cocody. Selon lui, en 2006, la part du budget de son département ministériel allouée à la jeunesse était de 500 millions FCFA. C'est infime, a-t-il déploré. Précisant que la jeunesse a payé le lourd tribut de la crise politico militaire ivoirienne.
Pour le ministre Banzio, ce présent atelier est capital. Car, a-t-il poursuivi , il s'agit de faire une évaluation rétrospective. () les problèmes de la jeunesse ivoirienne sont identiques à ceux des autres pays africains. Il faut qu'elle soit réinsérée dans le tissu socio-économique , a fait remarquer M. Banzio. Avant d'exprimer sa reconnaissance au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), qui depuis près d'une décennie apporte son appui financier au développement des projets en faveur de la jeunesse. Il faut que ces jeunes vivent pour la survie de la nation , a-t-il lancé. Le représentant du Représentant résident du FNUAP, Adrien N'Guessan a signifié que cet atelier permettra de partager les stratégies de pérennisation des acquis du projet. Quant à Docteur Derou, venu du siège du FNUAP New York, et chargé de la santé de la reproduction, il a indiqué que les projets ont été mis en ?uvre par trois pays. Et les évaluations de ces projets selon lui, ont eu les effets très positifs . Cet atelier qui regroupe près de 30 participants prend fin le jeudi 7 juin 2007.
Anzoumana Cissé