mardi 5 juin 2007 par Notre Voie

Des chercheurs ivoiriens ont mis en évidence après deux ans de recherche qu'il est dangereux d'interrompre le traitement antirétroviral en fonction des lymphocytes (agents de protection du système immunitaire que le virus du sida attaque) chez les personnes infectées par le VIH. Les résultats de ces recherches ont été présentés la semaine dernière à l'Institut national de la santé publique au cours de deux journées scientifiques. Selon Dr. Ba Gomis, un des chercheurs, le but de cette étude était de voir comment il est possible, à travers la stratégie de l'interruption programmée du traitement antirétroviral, de faire réaliser des économies aux patients qui achètent les médicaments. En effet, le traitement pour les malades du VIH est à vie. Cette stratégie en théorie devrait pouvoir réduire les effets indésirables chez le patient et lui donner pour ce faire, une meilleure qualité de vie. Malheureusement, les expériences menées sur plus de 300 patients ont montré qu'avec cette stratégie, les patients tombent plus malades que quand ils suivent le traitement de façon régulière. En conclusion, l'équipe de chercheurs, qui a travaillé dans le cadre du programme PACCI - un programme de recherche pour l'Afrique financé par une agence de recherche française - dirigé par Pr. N'Dri Yoman, a déconseillé cette stratégie. D'autres résultats ont été présentés par les chercheurs. Pour Pr. Yoman, c'est la preuve que l'Afrique peut faire des recherches et les appliquer sur les malades africains. Ce qui améliore la qualité de vie de ceux-ci?. Le PAC-CI qui, selon elle, est un bel outil de coopération a réalisé 25 études en 11 ans d'existence. Ces recherches couvrent la prise en charge des adultes infectés par le vih, la prévention de la transmission mère-enfant, la prise en charge des enfants


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