mardi 5 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

"Il est venu, il a vu et il a convaincu", pourrait-on extrapoler la célèbre phrase de l`empereur romain Jules César. Tant le maître de la Rumba congolaise a convaincu le public sur sa capacité et son professionnalisme. Koffi Olomidé, c`est de lui qu`il s`agit était attendu par les mélomanes ivoiriens qui se languissaient de ne pas le voir sur scène depuis un bout. Le samedi 02 juin 2007, celui qui se fait maintenant appeler "Papa Sarkozy" a donné dans la salle Anoumanbo (4000 places) remplie a 95% une prestation digne du ``Tchatcho`` qu`on connaît. Pourtant, que d`inquiétudes au départ. La forte pluie qui s`est abattue en effet sur la capitale économique ivoirienne avait fait craindre le pire à tel point que le ``Quartier Latin``, groupe d`Olomidé avait précipitamment déménagé ses instruments dans la salle Ernesto Djédjé/Lougah François de 1500 places, qui elle, est hermétiquement fermée à la différence d`Anoumanbo. Jusqu`à 21h l`eau, de pluie tombait toujours par petites gouttes dans la salle précédente. Ce n`est qu`après 22h qu`il y a eu une accalmie. Les choses sérieuses ont donc commencé à 23h précises alors que le concert était prévu pour 20h. Mais, le public a très vite oublié la longue attente quand le Quartier Latin a commencé à égrainer les premières notes du concert. Koffi Olomidé, pour résumer, a fait le show. Il a fait danser le défenseur international Kolo Habib Touré, un des spectateurs de marque à ce concert. Le joueur d`Arsenal a montré à l`assistance qu`il se défendait très bien côté danse. Même si le ministre Ahmed Bakayoko présent s`est retenu, on a senti qu`il en gardait sous la semelle, poste oblige. Après 2h30 d`un spectacle haut en son et en chorégraphie, le concert s`est terminé avec un public qui a vibré pleinement.

Olivier Guédé

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