lundi 4 juin 2007 par Nord-Sud

Quand il s'agit de journalisme, elle est réputée être une professionnelle qui n'a pas la langue de bois. Boni Claverie dans un style qui est le sien a relevé les bretelles aux postulants de l'Ebony. Ce prix a-t-elle rappelé est celui de l'excellence. En clair, n'y postulent que ceux ou celles qui ont du coffre. Le niveau général de cette 10ème édition a été jugé bas comparativement aux éditions précédentes par la présidente du jury.

Si au niveau de la presse écrite, le niveau est resté bon, ceux de la radio et de la télévision sont en net recul a-t-elle constatés. Elle n'y est pas allée de main morte pour demander le recyclage des agents de la radio télévision. Le jury a en outre relevé une confusion dans les genres, entre reportage et enquête et même portrait. Pour les interviews, l'ex-ministre de la Communication les a trouvées peu incisives pour ne pas dire non percutantes. Afin de préserver le prestige qui entoure le Super Ebony, le jury a suggéré par la voix de sa présidente que la barre des notes soit portée à 15 de moyenne. Auquel cas, le Super Ebony ne devra pas être délivré. En définitive, l'ancienne patronne de la RTI souhaite que pour les candidats de l'audiovisuel une fourchette de timing soit déterminée pour les éléments à présenter. Des conseils avisés qui renforceront à n'en point douter de la crédibilité de cette nuit de l'excellence. Au-delà de l'euphorie.





Coulibaly Brahima

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