samedi 2 juin 2007 par L'intelligent d'Abidjan

La crise qui secoue en ce moment la filière café-cacao est loin de finir. Après le fonds de développement et des activités des producteurs de café/cacao (Fdpcc), c'est le tour de la bourse du café et du cacao (Bcc) et du fonds de régulation (Frc) d'être traduits en justice par l'union générale des fédérations syndicales des producteurs de café/cacao (Ugfsyt-cci).

C'est M. Zoungrana Moussa, qui, a au nom d'une fédération syndicale des producteurs de café/cacao, déposé une plainte le jeudi 31 mai 2007 contre la Bcc et le Frc pour l'audience du 12 juin 2007 afin de mettre fin aux fonctions des conseils d'administrations des dites structures. Il préconise qu'un administrateur soit désigné pour gérer ces structures. Parce que, soutient-il, ces structures ont failli à leurs missions. A coté de M. Zoungrana Moussa il y a d'autres syndicats qui se préparent en ce moment à traduire le Frc en justice pour rendre compte des 475 milliards de Fcfa que Mme Killy et son conseil ont géré pendant trois ans représentant les réserves de prudence. Interrogés, certains responsables des associations de la filière café/cacao ont demandé aux syndicats de faire la part des choses dans leurs demarches. Pour ces derniers il n'y a que le Fdpcc et le Frc qui ont eu en charge de gérer les fonds des producteurs. C'est donc juste selon ces producteurs que l'on demande des comptes au Frc après les acharnements interminables contre le Fdpcc. En ce qui concerne la Bcc, ces patrons de groupements de la filière café/cacao ne trouvent pas de sens à l'assignation de cette structure en justice. Parce que justifient-ils, la Bcc n'est qu'un simple instrument de commercialisation. Qui n'a rien à avoir avec la gestion des fonds des producteurs.
Huberson Digbeu

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023