vendredi 1 juin 2007 par Fraternité Matin

Les fonctionnaires et agents de l'État menacent à nouveau de débrayer.

Décidée mardi dernier par les fonctionnaires pour réclamer le paiement de leurs primes, la grève de 48 heures (elle a pris fin mercredi) pourrait être suivie d'une paralysie totale dans toutes les zones ex-assiégées, si le gouvernement ne réagit pas favorablement. Le samedi 2 juin, nous tiendrons une assemblée générale, à Korhogo, pour décider de la conduite à tenir?. Ces propos sont du président de la fédération des enseignants des zones ex-assiégées, Bamba Adama, qui affirme être en négociation avec les responsables du Comité national de pilotage du redéploiement de l'administration (CNPRA) pour qu'une solution soit trouvée à cette situation qu'il qualifie d'injuste. Dans la mesure où, dira-t-il, les fonctionnaires et agents de l'Etat redéployés dans la région de la Vallée du Bandama ont déjà perçu la première tranche de leurs primes?.
Du côté du CNPRA, l'on fait des pieds et des mains pour satisfaire les fonctionnaires. L'ensemble des primes fait 9 milliards dont 3,5 milliards pour le premier regroupement qui concerne 8.381 personnes. Et le reste est à distribuer aux 12.094 fonctionnaires qui constituent le deuxième regroupement. Mais, si nous avons 1,7 milliard, on peut commencer à payer la première tranche. Le gouvernement est très attentif?, rassure le secrétaire exécutif du CNPRA, Eben-Ezer Guebo Dja. Qui invite les fonctionnaires à la patience. Selon lui, au moment où on sort graduellement mais sûrement de la crise, il serait incommode d'organiser des mouvements de grève. Surtout, ajoutera-t-il, que les examens scolaires approchent?.
Le secrétaire exécutif note le retour des 23 délégations qui ont sillonné les 18 départements des ex-zones assiégées en vue d'avoir une idée claire des édifices publics à réhabiliter. Le point de leurs missions sera fait, indique-t-il, le mardi prochain, au siège du CNPRA.

Emmanuel Kouassi

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