vendredi 1 juin 2007 par Le Front

Aujourd'hui vendredi, a lieu, au palais des congrès de l'hôtel Ivoire, l'édition 2007 de la soirée des Ebony. Qui consacre le meilleur journaliste de l'année. A quelques heures de cet évènement, nous nous sommes entretenus avec Michel Russel Lohoré, le président du comité d'organisation. Entretien.


Ce soir a lieu la soirée des Ebony 2007. Comment vont les préparatifs ?

Nous sommes seulement à quelques heures de la soirée des Ebony. Ce que je puis vous dire, c'est que les préparatifs vont bon train. Tout est en place pour que l'édition 2007 connaisse un réel succès.

L'an dernier, Papa Wemba n'avait pas eu assez de temps pour s'exprimer comme il le souhaitait, car les gens en redemandaient. Pour cette édition, en plus de Koffi Olomidé, il y aura Gadji Céli et Aïcha Koné. Comment allez-vous vous y prendre ?

De mémoire de membre influent du conseil exécutif de l'Unjci, c'est la première fois que je voyais tout le palais des congrès se lever. Pour danser au rythme de la chanson d'un artiste. C'est vrai que cette soirée depuis sa création a connu de grosses stars. Mais c'était la première fois que toute une salle se levait pour danser avec un artiste. Les images de la télé sont encore là. La prestation de Papa Wemba est de loin la meilleure. Il a fourni une prestation sublime. Toute la salle était debout et l'a acclamé. Je pense qu'il le méritait. L'édition de l'année dernière a été une fierté pour nous. Je voudrais préciser que la soirée des Ebony est un gala et non un concert. C'est une soirée qui passe en direct à la télévision. Donc, il y a un temps bien défini. Ce que les gens ne savent pas, c'est que nous avons tous fait des efforts que ce soit le moins long possible. Parce que quand c'est long, c'est ennuyant. Il faut que ce soit dans un temps raisonnable pour que les gens en redemandent. Chacun des artistes aura un temps bien précis pour s'exprimer. Mais comme je l'ai dit tout à l'heure, nous sommes à un gala. Donc, nous n'irons pas au-delà du temps. Pour faire plaisir à tous ceux qui voudront danser, nous les convions le lendemain (2 juin) au palais de la Culture à Treichville. Ils auront à danser et chanter près de 4 heures de temps avec Koffi Olomidé.

Un chiffre approximatif du budget de cette soirée ?

C'est au moins cent cinquante millions (150 millions) sans compter des lots en nature. Les Ebony sont devenus une grosse machine aujourd'hui. Cent cinquante millions parce qu'il y a le dîner ? gala au cours duquel il faudra s'occuper de 900 personnes. A cela, il faut ajouter le cachet de Koffi Olomidé. Qui arrive avec vingt-cinq (25) personnes. N'oubliez pas les billets d'avion, la restauration et l'hébergement. Nous préparons les Ebony sur 6 mois. En plus de Koffi Olomidé, il y a des artistes locaux. Parce que nous mettons un point d'honneur à intégrer les locaux. C'est vrai que nous faisons venir une star internationale, il y a beaucoup d'artistes nationaux qui seront de la soirée. Aïcha Koné, Gadji Céli, Affo Love, Kandet Kanté pour ne citer que ceux-là. Il y aura aussi le trio de présentateurs, Marie-Catherine Koissy, Eric Didia et Benson Pierre Aka. Sans oublier le défilé des stylistes Gilles Touré et Ciss St Moïse. Tout ceci a un coût. Nous avons placé la barre très haut et nous comptons y demeurer. Si cela peut contribuer à renforcer la qualité du professionnalisme au sein de la presse ivoirienne. Nous ne faisons pas les galas pour paraître ou se célébrer. Nous nous disons qu'en maximisant les récompenses, cela peut être incitatif. Parce que, dans la vie, tout un chacun aspire à avoir une villa. Si trois (3) articles de presse ou des productions audiovisuelles peuvent permettre d'avoir une telle récompense, Dieu merci. Nous, à notre niveau, c'est une modeste contribution qui, semble-t-il, n'est pas moins déterminante. Nous continuons. Le comité d'organisation et le conseil exécutif dans la modestie et l'humilité absolue se mettent à la tâche.

L'on a remarqué depuis un certain temps que ce sont les chanteurs congolais qui sont le plus souvent sollicités. Comptez-vous changer d'air pour les prochaines éditions ?

(Il se met à rire). Nous allons rester au Congo si ce pays regorge encore de chanteurs de talent. Cela m'amène à faire une précision. Nous avions pris les rênes de l'Unjci, il y de cela 3 ou 4 ans. Le format des Ebony demeure toujours le même. Comme nous respectons nos aînés et nous aimons ce qu'ils ont initié, nous continuons. Même si nous avons maximisé les récompenses. Le format existait depuis longtemps. C'est-à-dire un chanteur international plus des locaux. Nous n'entendons pas déroger à cela. Nous sommes convenus de ne prendre que les meilleurs. Donc, dès que la soirée des Ebony finit, on prépare la prochaine. On piste déjà les artistes. Ne sont retenus que les artistes talentueux.C'est pour faire honneur à la corporation. Si les artistes congolais continuent de figurer parmi les meilleurs du continent, ne soyez pas surpris qu'on leur fasse appel pour les Ebony. Cette soirée est notre évènement. Je ne veux pas parler de Russel Lohoré, d'Amos Béonaho, de César Etou, ni de Mam Camara. C'est la soirée des journalistes. C'est nous qui organisons notre affaire. Nous sommes comptables de ce que nous faisons. S'il n'y a pas eu de succès, nous allons revoir les choses. C'est aussi simple que ça. Nous refusons les échecs. Dieu merci, tout ce que nous organisons a toujours réussi. Nous prenons les meilleurs et la salle est toujours bourrée. Les gens nous adressent le plus souvent des félicitations. Cela doit être une fierté pour toute la corporation.



D.D.

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