jeudi 31 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

Le président Laurent Gbagbo n'a pas d'argent pour les enseignants. En tout cas pas un seul radis pour ses collègues, qui demandent jour et nuit une augmentation. Cela, il le leur a signifié de façon claire le 1er mai dernier, lors de la célébration de la fête du travail. Que l'école s'embrase, que les enfants des Ivoiriens traînent dans les rues. Rien que pour des pécules à donner à ceux qui ont la charge de leur éducation. La République de Gbagbo n'en n'a cure. "Un million, deux millions, quatre millions, je n'ai pas ça pour les enseignants Voici les douaniers, les militaires, ces douaniers-là mêmes qui font rentrer des milliards dans notre pays Je ne les ai même pas augmentés" a dit en substance le chef de l'Etat à l'esplanade de la présidence lors de la fête du travail en présence de tous les travailleurs de tous les secteurs d'activités de la Côte d'Ivoire. Les privilégiés de la République et du Président Laurent Gbagbo, c'est-à-dire les "corps habillés" qui ont dansé et bu après cette intervention du chef, ont fini par déchanter. Et pour cause. Leur pote, le "Woody" de Mama, n'est même pas, sinon plus prêt à leur verser, ne serait-ce que le "haut-les-c?urs". Les fameuses primes de guerre ( ?!). Aujourd'hui, les hommes en arme revendiquent ce que Gbagbo leur a pourtant donné toutes les fins de mois. Et face au refus du "Prince" de leur verser leur droit, ils menacent. Ils menacent, non seulement pour leur "haut-les-c?urs" qui tardent à être payés mais aussi pour les questions de grade à harmonier avec les forces militaires de l'ex-rébellion.
Liah Ignace

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