mercredi 30 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le président de la Sorbonne solidarité Nadaud Clément a animé hier mardi 29 mai à son espace d'expression sis au Plateau, un point de presse. Il en appelle à plus de retenue de la part du ''maréchal'' Djué, dont les déclarations "parfois incontrôlées" risqueraient de donner du grain à moudre aux adversaires du camp présidentiel.

Le président de la Sorbonne solidarité, Nadaud Clément fait le constat que la date du 9 juin (ndlr : rentrée des patriotes à Bouaké) fait des vagues au sein de la galaxie patriotique. Il s'érige contre les déclarations du président de l'Upltci Djué Eugène, qui selon lui n'expose que le linge sale sur la place publique. "En disant par exemple que certains dans la galaxie reçoivent beaucoup plus de moyens que d'autres, cela conforte la thèse que c'est la présidence qui finance nos actions et qui nous manipule", soutient-il. Pour le ''sorbonnien'', "ces déclarations de Djué sabordent l'union sacrée que nous avons faite autour des institutions de la République", renchérit-il avant de l'inviter à plus de retenue. Ayant été coopté par le chef de l'Etat pour régler la crise à la Fesci, Nadaud Clément dit ne pas comprendre comment le gestionnaire d'un mécanisme de sortie de crise puisse créer lui-même une autre crise. A l'en croire, pour aller à la paix véritable, tous doivent se mettre au dessus des débats de chapelle du genre : "qui a initié le premier le départ pour Bouaké, ou qui a reçu quoi", car avance-t-il "la nature de notre combat pour la sauvegarde des institutions de la République n'est pas pécuniaire". Toutefois, il demande aux autorités compétentes de bien gérer toutes les susceptibilités des personnes, afin que les petits problèmes ne deviennent pas de grands conflits. "Ils doivent comprendre que tous ceux qui ont lutté pour que la patrie reste debout méritent respect", conclut-il.
Serge Zamblé

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