mercredi 30 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

L'abbé James A. Wadja est le curé de l'église Sainte Anne d'Adjamé-Bingerville. Dans son homélie de la Pentecôte 2007, le père James sans gants jette un regard sur son pays la Côte d'Ivoire et dénonce les dérives que sont la violence, la terreur, les crimes économiques et les crimes de sang. Tout ceci adoubé par le régime FPI. Lisons son Homélie que nous vous proposons en intégralité et vous serez édifiés.
Frères et S?urs,
Nous célébrons aujourd'hui la Solennité de la Pentecôte, la Fête du Saint Esprit, le couronnement de l'Amour de Dieu, parce que si Noël et Pâques sont la base, la Pentecôte est le couronnement de ce que Dieu a fait pour les hommes. Avec la Pentecôte, les hommes travaillent pour Dieu et son royaume, car la Pentecôte fait en un seul jour plus de fidèles que la prédication de Jésus Notre Seigneur en trois (03) ans de ministère public. Mais la Pentecôte n'est-elle aujourd'hui qu'un simple souvenir, souvenir du printemps de l'Eglise ? N'est - elle qu'une belle histoire du passé ? Non. La Pentecôte est le présent, la Pentecôte est l'avenir de l'Eglise. Elle est un fait vivant en nous et autour de nous, elle est un devoir sacré pour nous. Le feu du St Esprit qui, dans l'Eglise primitive, brûlait clair et ardent, doit être un puissant exemple pour tous les temps et pour le monde entier. Aussi, allons-nous revenir ce matin à cette époque pour considérer le Saint Esprit dans l'Eglise primitive, d'abord comme l'Esprit de sainteté, ensuite comme l'Esprit de force et de consolation pour, à la lueur de ces dons, définir les devoirs que l'Esprit Saint impose aux hommes et aux femmes de notre temps. Nous nous attarderons enfin sur la signification de la fête de la Pentecôte, comme symbole du feu qui doit éclairer, réchauffer et purifier la Côte d'Ivoire en crise.
1- L'Esprit de sainteté. Considérons d'abord les Apôtres qui furent les plus près du feu de la Pentecôte. Ne sommes-nous pas saisis d'étonnement en voyant le changement opéré en eux par l'Esprit Saint ? Et pourtant, quelle lourdeur et quelle incompréhension n'avons-nous pas constatées en eux encore le jour de l'Ascension, quand ils posèrent cette question à leur Maître :
" Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir ton royaume en Israël ? " Actes des Apôtres 1,6. Quelles idées terre à terre se faisaient-ils encore du royaume de Jésus ? Que de choses ils ne pouvaient pas saisir, que de choses ils ne comprenaient qu'à moitié ! Et ils devaient être les piliers, les colonnes de l'Eglise, les messagers du royaume de Dieu à travers le monde ? Assurément, ils le furent le jour de la Pentecôte. Ne nous faut-il pas nous écrier avec étonnement : Ne sont-ce pas les mêmes Apôtres?
Ils sont comme baignés d'une lumière céleste, alors ils peuvent avancer devant le peuple réuni. Et, ces hommes qui auparavant comprenaient à peine, purent alors convaincre des milliers de gens de la vérité chrétienne, si bien qu'en un seul jour, cette vérité gagna plus de fidèles adeptes que pendant les trois (03) ans de prédication de Jésus. Mais l'Esprit Saint ne fut pas seulement pour eux la lumière de l'intelligence, mais aussi la lumière du c?ur qui réalisa en eux les miracles de purification. Alors, auparavant vaniteux, jaloux, infidèles, chancelants, ils sont à présent comme transformés, pleins d'humilité, de fidélité, de courage et de sainteté.
Il en est de même de leur communauté. En effet, qui reconnaît les déicides de Jérusalem, qui reconnaît les meurtriers de Jésus qui, quelques jours auparavant, nous nous en souvenons, criaient leur haine pour Jésus et qui maintenant veulent faire tout ce que les Apôtres demandent. Le spectacle n'est-il pas extraordinaire de les voir se repentir et de se faire baptiser ? Tous ces individus ne forment-ils pas à présent une communauté de saints ? L'Esprit de la Pentecôte n'est-il pas à l'oeuvre lorsqu'on considère l'exemplaire conduite des chrétiens au milieu d'un monde plongé dans le vice, leur charité lumineuse au milieu d'un monde rempli de haine, leur zèle et leur héroïsme religieux au milieu d'un monde amolli par le luxe ?
Et que dire de leur style de vie ? Ne suscite-il pas l'admiration de tous ? Voyez comme ils s'aiment les uns les autres ! Voyez comme ils vivent ! Voyez aussi comme ils meurent, car l'Esprit de la Pentecôte a illuminé le monde entier et, par les portes grandes ouvertes de l'Eglise sont entrés des flots de convertis attirés par cette lumière merveilleuse, uniquement par l'exemple des vertus qu'incarnaient les premiers chrétiens !
Oui, quelle immense transformation réalisa l'Esprit Saint dans la primitive Eglise ! Des vertus qui jusqu'alors étaient à peine connues de nom, à savoir la pureté, l'humilité, le sacrifice, le fidélité, se transposèrent de communauté en communauté, de pays en pays, et renouvelèrent le monde. Enfin, dans toutes les veines de la société humaine circula dès lors un sang nouveau : "La dignité de la femme qui était tombée bien bas fut relevée. Des femmes alors confessent courageusement leur foi contre un monde d'ennemis. Elles conquièrent des adeptes à la doctrine chrétienne, elles consolent les prisonniers, pansent les plaies des suppliciés, assistent les martyrs, montent elles -mêmes courageusement sur le bûcher. Des héroïnes comme Sainte Agathe, une Ste Cécile, une Ste Perpétue, Ste Justine, brillent à travers les siècles. Quelles profondeurs de dégradation renfermait à cette époque le seul mot "esclavage ;" des hommes étaient traités comme des animaux, comme des victimes livrées au bon plaisir illimité de leurs propriétaires. Alors, vient la solution grâce au christianisme, car pour le Christ, " il n'y a ni Maître ni esclave, ni Grec ni Barbare. " Ga 3,28 Chaque homme est l'image de Dieu, le Christ les a tous affranchis. Les historiens nous révèlent ici que déjà, sous l'empereur TRAJAN, le Préfet de Rome, affranchit 1250 esclaves en un seul jour et reçoit avec eux le baptême. Des milliers et des milliers d'esclaves deviennent non seulement libres, mais chrétiens. Les jeux de gladiateurs où des hommes se déchiraient avec des bêtes féroces, stigmate de dégradation morale de cette époque particulière de l'histoire humaine, pour le simple plaisir d'une foule avide de sensations, sont à leur tour touchés par le christianisme. L'esprit nouveau qui remplit la terre proclame que les jeux de gladiateurs sont un double meurtre : meurtre des acteurs et meurtre moral des spectateurs. Enfin, quel esprit rédempteur montre le christianisme à l'égard des pauvres ! L'Evangile n'est-il pas la bonne nouvelle des pauvres ! Et pour caractériser l'esprit nouveau, le diacre est institué expressément pour le service des pauvres, et l'agapè c'est-à-dire le repas charitable, pour le soutien des pauvres et cultiver l'amour fraternel. Et que dire des actes posés par les ordres religieux devant le monde païen étonné pendant les pestes, les famines, les guerres et les révoltes ! 2- Un Esprit de force et de consolation. Jetons encore un regard rapide sur l'Esprit de force et de consolation au début du christianisme. Voici une Ste Félicité, veuve distinguée que, sur l'ordre de l'Empereur romain, le préfet de la ville veut contraindre, avec ses sept (07) fils, à sacrifier aux idoles. Ste Félicité répond : " Ni tes flatteries, ni tes menaces ne changeront ma résolution et mon courage, car j'ai le Saint Esprit qui ne me laissera pas vaincre par le diable. Ste Félicité meurt avec ses 07 fils d'une mort cruelle, mais ils sont pleins d'une force héroïque, plein d'une merveilleuse consolation. D'où vient ce miracle ?
De l'Esprit Saint assurément
C'est ainsi que des centaines de milliers de chrétiens endurent de sanglants supplices, spectacle incompréhensible pour le monde. " Rempli de consolation, je surabonde de joie dans toutes mes tribulations", s'écrie Saint Paul, 2 Cor. 7/4. Saint Etienne au milieu d'une grêle de pierres voit le ciel ouvert. Saint André s'avance joyeux vers la croix. Saint Laurent rit et plaisante sur le gril, cet instrument redoutable de supplice, rougi au feu. Saint Ignace qui craint que l'intervention de ses amis n'éloigne de lui le martyre s'exclame : " Laissez-moi devenir la nourriture des fauves, car par là je gagnerai Dieu. Je suis le froment divin et il faut que je sois broyé par les bêtes pour être trouvé un pain agréable à Dieu... "
Le vieil Evêque Saint Polycarpe devait être cloué sur le bûcher : " Laissez-moi, s'écrie-t-il, celui qui me donne la force de supporter le feu, m'assistera pour rester immobile, sans vos clous", et il alla à la mort impassible et joyeux. Des enfants comme St Tharcisius, Ste Agnès, meurent avec un héroïsme inconnu. Plus le sang coule, plus il y a des chrétiens. Les historiens nous apprennent même que souvent, des païens surpris par cet héroïsme, s'écrient au milieu du sanglant spectacle : " Nous aussi, nous sommes chrétiens ! ", et subissent le même martyre. Frères et S?urs, quel spectacle pour notre temps ! Nos épreuves, nos souffrances face aux formidables défis du 3ème millénaire, dans nos pays d'Afrique sont énormes... Nous devons cependant jeter les yeux sur la primitive Eglise. Jésus Notre Seigneur a-t-il épargné la souffrance à ceux et à celles qu'il aimait ? Non. Mais le Saint Esprit leur a donné avec abondance, force et consolation et ensuite une magnifique couronne après les épreuves. 3- Les devoirs de la Pentecôte
Et bien ! Frères et S?urs, les dons de l'Esprit de la Pentecôte sont aujourd'hui encore à notre disposition comme forces actives, car le Saint Esprit n'a-t-il pas été promis à l'Eglise pour jusqu'à la fin des temps ? C'est pourquoi les dons de la Pentecôte nous imposent des devoirs, devoirs d'amour et du service du prochain. Oui, nous avons le devoir de rendre ces dons que nous avons reçus au baptême et à la confirmation, de plus en plus vivants en nous. Nous devons les faire agir autour de nous sur notre prochain. Nous devons faire produire des intérêts aux talents que Dieu nous a confiés. Nous ne devons donc pas les enfouir ni mettre cette lumière sous le boisseau, car nous aurons à rendre compte des dons de la Pentecôte. La Pentecôte, nous devons le savoir, est un don de Dieu reçu par les hommes. Ce don implique donc un devoir parce que où Dieu sème, il veut aussi moissonner.
4- La signification de la fête de la Pentecôte, comme symbole du feu qui doit éclairer, réchauffer et purifier la Côte d'Ivoire en crise.
Le jour de la Pentecôte, le St Esprit apparut sous la forme de langues de feu, le feu, symbole significateur des dons de la Pentecôte, le feu qui éclaire, qui réchauffe et qui purifie.
Qu'on jette cependant les yeux sur notre pays. N'est-on pas raisonnablement enclin à penser qu'en lieu et place de la claire lumière du St Esprit, un autre esprit se pavane en Côte d'Ivoire et qui a allumé un feu qui se répand sur notre pays en nuage de fumée depuis près de 2 décennies ? L'esprit antireligieux n'a-t-il pas plutôt installé sur le trône les vilains sentiments d'orgueil et d'égoïsme grossiers, de la quête du pouvoir par tous les moyens, des basses man?uvres pour s'y maintenir, du matérialisme brutal qui déchaîne tous les bas instincts d'une minorité cupide et arrogante et qui détruit l'idéal ? La haine, l'adversité et l'hostilité n'ont-elles pas refroidi les c?urs de tant de nos compatriotes causant tant de ravages dans la vie sociale, détruisant la force de notre peuple et hypothéquant ainsi le bien-être de nos populations ?
N'est-on pas épouvanté de la sécheresse, du vide c'est-à-dire de la vanité des grandeurs humaines que nombre de nos gouvernants acceptent à la place des biens spirituels, eux dont les yeux sont uniquement rivés sur l'accumulation des biens terrestres auxquels ils s'agrippent comme à des bouées de sauvetage et qui, en si peu de temps, étalent ces richesses frauduleusement acquises, de façon ostentatoire et insolente, alors que la grande majorité du peuple vit dans l'extrême pauvreté, ne mange pas à sa faim et ne peut même pas bénéficier de soins médicaux ?
N'est-on pas effrayé des ténèbres de la terreur, de la violence; de la méchanceté, du mépris de l'autre qui ont obscurci tant d'âmes dans un pays naguère considéré comme un havre de paix et de fraternité, et qui a subitement basculé dans la violence aveugle et brutale et dans le sang avec la planification de manifestations telles que le boycott actif, l'assaut final, la répression des marches de l'opposition politique, la chasse au Français et aux allogènes dépossédés de leurs biens, pourchassés dans leurs plantations et exterminés pour certains, dans leur propre pays ?
Oui, nulle part de clarté ni de certitude dans les grandes tâches de notre société que sont, la justice, le combat contre la faim et la misère, la lutte pour la dignité de l'homme, la quête des libertés collectives et individuelles, partout le désordre et la confusion comme à la tour de Babel, depuis lors?
La vérité est invincible, elle est la vie, car elle vient de Dieu, dit-on. Or, n'a-t-on pas l'impression que dire la vérité est synonyme de crime ? N'a-t-on pas programmé la prise en otage de l'école ivoirienne pour assouvir une certaine soif du pouvoir par l'entremise d'un syndicat d'élèves et d'étudiants qui au lieu de défendre les intérêts de leurs camarades, imposent leur diktat dans le milieu scolaire et universitaire, parce que servant de bras séculiers à leurs parrains?
Cette frange de la jeunesse, instrumentalisée, s'est rendue tristement célèbre par ses hauts faits que sont le maniement des machettes, le vandalisme, la terreur, l'occupation violente et sauvage des rues, la barbarie. Elle peut manifester à loisir, bastonner ses maîtres, incendier des bâtiments privés, commettre même des crimes sans être nullement inquiétée. La parole étant désormais libérée, elle peut à travers les espaces de libre expression que sont les agoras et parlements, temple de l'injure, proférer des insanités, diffamer, intoxiquer, et s'adonner à la propagande au profit de leurs parrains, en toute impunité, eux qui paradoxalement sont aujourd'hui devenus miraculeusement riches.
La parole est libérée et pourtant comment comprendre les velléités d'instauration de la pensée unique qui conduisent leurs adeptes à estimer que tous ceux qui émettent des critiques ou pensent autrement sont ennemis de la Côte d'Ivoire. Les tentatives de musellement de l'opposition, de ses leaders, de la presse qui lui est proche et de ses journalistes à travers les harcèlements judiciaires, les procès politiques, les humiliations, l'impossibilité pour eux de jouer tout leur rôle, ne portent-elles pas un rude coup aux avancées du modèle de démocratie véritable que nous appelons tous de nos v?ux dans notre pays ?
Frères et S?urs, le St Esprit a allumé jadis le feu de la charité dans un monde rempli de haine, un feu qui fait brûler les hommes pour tout ce qui est bon, grand et noble. Invoquons-le ensemble pour qu'il vienne consumer de son feu sacré la pourriture de l'immoralité, les amas de fourberies, de mensonges et de rouerie, les scandales publics qui ravagent le beau visage de notre pays aujourd'hui méconnaissable, et mettent l'avenir de son peuple en péril. Prions l'Esprit saint pour qu'il dissipe nos ténèbres et que plus jamais ne se répètent dans notre pays des putschs militaires, des répressions sanglantes, l'utilisation des jeunes comme chair à canon, le passage à tabac de personnalités militaires, la traque d'individus ou leur liquidation à l'intérieur d'une Eglise ou d'une Mosquée, demeure de Dieu, des actes d'un machiavélisme démoniaque tels que les déchets toxiques, la propension à diviser les ivoiriens et les ivoiriennes entre eux, à désigner certaines catégories de travailleurs dont le seul tort est de réclamer de meilleures conditions de vie et de travail à la vindicte populaire alors que dans le même temps, l'on privilégié d'autres professions, l'achat des consciences. En ce jour de la Pentecôte, fortifions notre foi au St Esprit que nous prions hélas, trop peu, pour qu'il arrose nos sécheresses, guérisse nos blessures et nos rancoeurs, redresse nos pas qui s'égarent. Puisse-t-il demeurer durablement en nos c?urs pour nous aider, nous éclairer et par-dessus tout renouveler la face de la Côte d'Ivoire, pour nous apporter la paix, Lui qui est l'Esprit de Dieu qui unit entre eux des hommes divers et parfois opposés, Lui l'Esprit d'unité ! Alors les filles et les fils de ce pays, humblement et sincèrement, se donneront la main sans distinction de parti politique, d'ethnie, de religion, de région, de rang social, pour ne privilégier que l'intérêt supérieur, à savoir la réconciliation véritable, la paix, l'unification et la reconstruction de la Côte d'Ivoire. Alors, chaque ivoirienne, chaque ivoirien, chaque habitant de ce pays, posera désormais des actes forts allant dans le sens de l'amour et du service du prochain, du service authentique de son pays. Oui, Frères et S?urs, l'Esprit n'est-il pas à l'?uvre dans notre pays, lorsque l'adversité et l'hostilité sont transformées en fraternité ? Lorsque de farouches ennemis d'hier deviennent subitement des amis, des frères et des s?urs, qui dansent au son de la même musique.
Nous devons cependant prendre conscience que nous ne pouvons pas ruser avec Dieu qui nous demandera des comptes le moment venu, si en même temps que nous parlons de paix, nous ne pensons qu'à nos intérêts égoïstes et mesquins, à la conservation du pouvoir, au partage exclusif des postes, à la préservation de nos biens du reste mal acquis, alors que le peuple ploie sous le poids de la misère et souffre depuis 5 ans déjà, malgré les immenses ressources cacaoyères et pétrolières de notre pays. Oui, nous ne pouvons pas ruser indéfiniment avec Dieu, si notre objectif n'est pas d'abréger les souffrances du peuple aux moyens d'élections véritablement démocratiques, crédibles et ouvertes à tous les candidats y compris ceux des partis politiques significatifs. Nous ne pourrons pas ruser indéfiniment avec Dieu, si des événements analogues à ceux des élections générales de 2000 se reproduisent dans notre pays.
Pussions-nous faire nôtre cet enseignement de Saint Paul selon lequel l'Esprit Saint ne nous quittera que si nous avons le malheur, par une faute délibérée et froidement accomplie, de le chasser de nos âmes ! Pour l'heure, demandons la grâce du feu de la Pentecôte sur la Côte d'Ivoire, Notre pays, afin que ce feu qui est une force agissante et active, éveille la vie en chacune et en chacun de nous et le pousse à l'activité et au travail au profit de son pays, pour que l'Esprit Saint fasse sortir par ses rayons une nouvelle vie de notre terre glacée par les maux et les malheurs qui la frappent depuis si longtemps. Puisse l'Esprit Saint apporter à la Côte d'Ivoire la renaissance tant espérée ! Amen! Bonne Fête de la Pentecôte à toutes et à tous !
Abbé James A. WADJA

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