Les quatre sections de la zone Lokoa I de la délégation PDCI de Niangon pilotée par M. Djédjé Bagnon ont organisé un géant meeting de mobilisation dans le village de Lokoa à Yopougon-Niangon. C'était le samedi 26 mai dernier en présence de M. Michel Benoît Coffi, Secrétaire général adjoint chargé des sections et des délégations. L'animateur de ce meeting était Kouadio Konan Bertin (KKB), président national de la JPDCI. Yobou Guirabou (Toits Rouges), Adama Karamoko (Yopougon autre), Konan Etienne (Andokoï PK 17) tous délégués de Yopougon étaient présents. Les militants n'ont pas manqué d'ovationner ce signe de décrispation et de réconciliation entre ces quatre délégués qui naguère, se regardaient en chiens de faïence. Le président du comité d'organisation, lui-même secrétaire de section de Niangon-Lokoa Sogefiha, M. Mohamed Traoré Lamine a félicité ces délégués qui viennent d'enterrer la hache de guerre. Après lui, Konan Julien coordonnateur de la JPDCI Niangon, a congratulé les délégués de Yopougon pour le nouvel esprit qu'ils affichent devant les militants. A KKB, il a dit apporter désormais tout son soutien pour les actions à venir. Mme Kouadio (Pdte UFPDCI Niangon) a béni les délégués de Yopougon et la manifestation. Le moment tant attendu était l'intervention de KKB autour du thème : "Les enjeux électoraux 2007". Avant tout, il s'est adressé aux délégués de Yopougon : "Je salue le grand geste des délégués de Yopougon () Le destin du PDCI est entre vos mains. Vous gagnez ensemble ou vous périssez ensemble. Même si vous êtes candidats, tant que vous n'êtes pas unis, vous perdrez".
Abordant le thème du meeting, KKB a d'abord, fustigé l'attitude guerrière et les propos de bagarreur qui font aujourd'hui recette au FPI. Qui reproche, selon lui, au "président Henri Konan Bédié d'avoir fui en 1999". A cela, il a répondu : "La décision, lors du coup d'Etat de 1999, du président du PDCI de quitter le pouvoir de lui-même était un sacrifice suprême pour éviter de verser le sang des Ivoiriens". En 2002, Gbagbo n'avait pas voulu dialoguer avec les insurgés "malgré l'appel du président Bédié". Résultat macabre, selon KKB, "des milliers de morts" avant "de s'agenouiller devant Blaise Compaoré, après plus de quatre ans pour un dialogue direct avec les ex-rebelles". En outre, selon lui, "en s'octroyant les ministères de l'Intérieur, de la Défense et la Sécurité", Gbagbo veut "se faire réélire en tenant le peuple en respect". Chose que "le PDCI n'acceptera jamais. Il n'acceptera pas que le régime FPI prenne en otage la Côte d'Ivoire". Pour ce faire, il a adressé une sévère mise en garde à Gbagbo. "Gare à Gbagbo s'il tente de tricher. Les Ivoiriens sont "doux-amers" ". Et d'ajouter : "Même si Gbagbo chasse l'ONU de la Côte d'Ivoire, les élections auront lieu et le PDCI gagnera".
Le président KKB a, par ailleurs, demandé aux militants de " se méfier du camp présidentiel ". Pour lui, "le FPI ne prospère que dans la division. Ils sont heureux quand d'autres sont en palabre. Ils son dangereux". La raison de tels agissements, selon le patron des jeunes du PDCI, c'est que le FPI lui-même est mort. "Le FPI est mort. Ne vous approchez plus d'un mort. Il ne mobilise plus. C'est un parti sans lendemain". Enfin, KKB a invité les militants à se décomplexer et à assumer fièrement le statut de vieux parti du PDCI. Car "seul le PDCI et Bédié ont le secret du développement". Ce qui est tout le contraire du FPI qui non content d'avoir "fait délocaliser les entreprises créant ainsi le chômage des ivoiriens" a fini par susciter "la mort de l'école". Des diplômes ont été décernés à des militants pour leur militantisme à la fin du meeting. Le délégué Djédjé Bagnon a pris le dernier la parole pour féliciter l'orateur, ses collègues délégués avant de lancer un message de mobilisation à ses militants. Mais avant, il a situé le cadre de la rencontre. Il faut noter, enfin que les délégués Koutouan Jérôme d'Adjamé, Koné Siaka d'Abobo II accompagné de Zio Anastasie (UFPDCI-Abobo II) et Mme Aka Anghui représentée par M. Guédé Jean Baptiste ont apporté leur soutien à Djédjé Bagnon.
Konan François