samedi 26 mai 2007 par Fraternité Matin

A compter du 1er juin 2007, une nouvelle procédure sera appliquée au dédouanement des marchandises à l'importation en Côte d'Ivoire. En attendant, les attestations de vérification, en cours depuis quelque temps, seront toutes délivrées, mardi prochain. La nouvelle procédure qui vient corriger les dysfonctionnements observés dans l'ancien système en vigueur, a été présentée par le directeur général des Douanes, Gnamien Konan, à la Fédération nationale des industries et services de Côte d'Ivoire (FNISCI). C'était hier, à l'Hôtel du Golf. La circulaire signée à cet effet, par Gnamien Konan, indique que la taxe de sûreté est payée en même temps que les droits et taxes à la recette des Douanes, par le commissionnaire agréé de l'importateur, par chèque libellé à l'ordre de BIVAC SCAN-CI. Non seulement, les opérateurs ne paient plus la taxe de sûreté avant le début de la procédure, mais ils n'ont plus à effectuer le déplacement chez BIVAC. Qui, a affirmé le DG, est un assistant technique. C'est que la Fnisci se plaignait du mode d'intervention de cette structure qui, selon son président, Joseph-Désiré Biley, représentait un surcoût de frais pour les opérateurs.
C'est donc avec beaucoup de joie que la Fnisci a accueilli les nouvelles dispositions prises par les Douanes qui concourent à la compétitivité des entreprises ivoiriennes. Gnamien Konan a profité de cette tribune pour mettre en garde les opérateurs contre les pratiques frauduleuses. Chaque fois qu'on va prendre un fraudeur, il ne remettra plus les pieds en Côte d'Ivoire, les a-t-il menacés. Selon lui, les retards dont se plaignent les opérateurs lors de la procédure de délivrance des attestations de vérification, sont dus aux anormalités qu'on observe dans les documents qu'ils fournissent. Il a expliqué que son administration est obligée de prendre du temps pour établir la conformité des documents qui lui parviennent.
Evelyne Aka
Tendance
POSTE-CI. Hier, l'huissier de justice commis pour signifier l'ordonnance de la Cour suprême qui suspend Zéhi Sébastien dans ses fonctions de directeur général de la Poste de Côte d'Ivoire, s'est heurté au refus de ce dernier de réceptionner ledit document. L'huissier et les policiers qui l'ont accompagné au domicile du DG, sont donc repartis sans avoir pu accomplir leur mission. C'est depuis le 21 mai dernier que la Cour suprême s'est prononcé sur l'affaire qui oppose la Poste de Côte d'Ivoire à Zéhi Sébastien. Le même jour, celui-ci a déclaré que cette ordonnance qui venait confirmer celle prise le 14 février dernier, n'était pas applicable car elles interviennent après sa réinstallation, le 6 février.

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