samedi 26 mai 2007 par Fraternité Matin

Bouaké se souvient qu'il y a six ans (24 mai 2001-24 mai 2007) décédait Djibo Sounkalo, son premier député-maire, celui-là même à qui elle doit sa piscine et ses grandes rues bien éclairées ainsi que son célèbre carnaval qui a du mal à lui survivre. Demain dimanche donc, Bouaké, ville carrefour des peuples, des cultures et des échanges commerciaux voudrait s'en souvenir dans la prière et le recueillement. Essentiellement. Une messe d'action de grâce pour les chrétiens, une veillée de lecture coranique et de prière pour les musulmans dans les principaux lieux de culte. On s'y prépare. Une seule cité, plusieurs peuples, c'est ainsi que Djibo Sounkalo a pensé et bâti Bouaké où le plus grand établissement d'enseignement secondaire public qui porte son nom l'immortalise. C'est le plus grand maire qu'il nous est donné d'avoir, nous a fait observer cet enseignant à la retraite visiblement nostalgique des années Djibo Sounkalo. Au point qu'il estime que Bouaké n'aura son rayonnement d'antan qu'à travers la descendance de l'illustre disparu. Un point de vue partagé par bien des personnes interviewées au cours de notre microtrottoir. Repose en paix toi qui, des années 60 à 80, incarna la réconciliation et la paix.

Youssouf Sylla

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