Après avoir lu les divagations du dénommé EBA BOUSSOU ou BOUSSOU EBA, notre première réaction avait été de traiter par le mépris cette bave infecte. Mais les énormes contrevérités, la haine gratuite, les falsifications et la confusion des genres nous obligent à faire quelques mises au point. D'abord le style : lorsque l'on veut démontrer quelque chose, il faut des arguments qui s'inscrivent dans une logique discursive. Les invectives, injures et calomnies ne sont, en rien, des arguments. En outre, l'outrance langagière ne peut que desservir la cause que vous défendez car elle confirme la dérive "loubardienne" du PDCI dans sa version actuelle. Ensuite les faits : "vous êtes un gouffre financier ! Vous êtes le trou sans fond dans la gestion financière du PDCI-RDA..." Dites-vous de Monsieur FOLOGO. Monsieur EBA BOUSSOU EBA Michel, parlons-nous de la même personne ? Vous rappelez-vous, si vous avez de la mémoire (ce dont je me permets de douter), que quand le Président HOUPOUET-BOIGNY, par cette phrase terrible "je n'ai que faire de cadres malhonnêtes même s'ils sont compétents", initiait ce que l'on a appelé "l'Esprit du 20 Juillet 1977" qui entraîna le renvoi du gouvernement de certains Ministres, dont votre idole, Monsieur Laurent DONA-FOLOGO ne fut pas du tout inquiété et même mieux, sa position fut renforcée par le Président HOUPHOUET qui en fit un "super Ministre"?
Vous accusez Monsieur FOLOGO d'avoir milité au Parti Progressiste. Pour votre gouverne, sachez que le Parti Progressiste de Côte d'Ivoire, créé le 29 mars 1946 par Kouamé Binzème et Kacou Aoulou, alors que Monsieur FOLOGO n'avait que 6 ans, s'est sabordé suite à l'appel lancé par le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY au stade Géo André le 06 Octobre 1951. A cette date, Monsieur DONA-FOLOGO avait 11 ans. A quel moment a-t-il pris sa carte du Parti Progressiste de Côte d'Ivoire ? Bien sûr, ceux qui vous font signer ce papier n'ont pas bien calculé, trop occupés à "casser" du Fologo. Ces Houphouëtistes sur le tard, ceux qui ont voulu très vite "déhouphouétiser" qui étaient irrités à la moindre citation du Père Fondateur dans les discours, qui ont décidé de rebâtir sa Résidence, comme s'ils avaient plus de goût ou de classe que le Grand HOUPHOUET-BOIGNY, qui ont délaissé sa ville natale et qui, pour tout cela, sont poursuivis par la malédiction du "VIEUX", voudraient refaire l'histoire en présentant l'un des rares hommes politiques constants dans l'application des principes et idéaux du Fondateur du PDCI-RDA comme traître à la cause du Père. Honte à eux ! Evidemment, celui qui n'a pas eu peur de vilipender le doyen BERNARD DADIE, l'homme du "corbillard de la Liberté" qui reste, avec Monsieur Mathieu EKRA, l'un de nos derniers héros de la lutte pour l'indépendance, ne peut appréhender ce qui s'appelle Dignité. Mais Monsieur Laurent DONA-FOLOGO, lui, sait ce que signifie Amour de la Patrie, Loyauté envers les Institutions et ceux qui les incarnent, Honneur, Dignité. C'est au nom de cette dignité que Monsieur FOLOGO ne peut accepter l'asservissement de la Côte d'Ivoire par le piétinement de ses Institutions. Cela, il l'a déjà démontré par le passé même si la mémoire sélective des bénéficiaires d'alors leur fait défaut aujourd'hui. Dites-moi, Monsieur : connaissez-vous vraiment la Côte d'Ivoire ? J'en doute. Sinon vous n'écririez pas qu'avec 98 Députés le PDCI-RDA devrait avoir la primature. Vous parlez d'ignorance. Eh oui, j'en conviens ; mais l'ignorant c'est vous qui ne savez pas que nous ne sommes pas dans un régime parlementaire mais bien présidentiel. Ces mots ont-ils un sens pour vous ?
Savez-vous seulement qu'après le coup d'Etat de 1999, le PDCI a failli disparaître n'eût été l'opiniâtreté de Monsieur FOLOGO ?
Quand, à sa sortie d'Akouédo, il a voulu organiser, en Janvier 2000, un meeting au Palais des Congrès de l'Hôtel Ivoire, le meeting de la renaissance du parti, savez vous qui étaient les plus farouches opposants à ce projet ? Aujourd'hui où le courage est devenu gratuit, ces poltrons qui ont, en ce temps là, caché leur conscience militante au font de leurs malles, osent parler pour et au nom du PDCI-RDA. Nous sommes en Côte d'Ivoire et nous nous connaissons. Le moment venu, documents à l'appui, nous dirons qui est qui. Enfin, "Michel, quel est ton nom" ? Je la devine, votre réponse : vous êtes un masque. Vous allez me dire, comme l'esprit impur de la Bible " Mon nom est Légion, car nous sommes nombreux " Alors, Henri, Noël, Robert, Michel..., sortez de cet homme ! Montrez-vous au grand jour (même si les sorciers n'aiment pas la lumière) et qu'on en finisse!
Bertin GANIN,
Membre du Grand
Conseil du PDCI-RDA
Secrétaire Général Adjoint du RPP