Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Cissé Ibrahima était face à la presse hier vendredi à son cabinet à la tour C pour se prononcer sur la grève de la CNEC (Coordination nationale des enseignants et chercheurs). Après avoir fait le rappel des différentes rencontres que lui et les enseignants grévistes ont eues, il a relevé que la grille salariale spéciale demandée par les enseignants, constitue au niveau des discussions engagées, le point d'achoppement. "() C'est 2147 enseignants et chercheurs qui sont concernés. Les sommes auxquelles on peu aboutir sont considérables. Peut-être hors de portée de la Côte d'Ivoire compte tenu des difficultés", a signifié Cissé Ibrahima. "Si la situation était aussi facile à résoudre, le chef de l'Etat et le 1er ministre ne laisseraient pas les enfants dans les rues", a rétorqué le ministre de l'Enseignement supérieur. Aux enseignants grévistes, il a lancé cet appel : "Nous leur demandons d'accepter les deux décrets. Et que soit mise sur place, une commission qui va poursuivre les discussions". Le ministre a par ailleurs indiqué que le chef de l'Etat et le premier ministre ont décidé de prendre en main, le dossier de la CNEC. "() Avec le dialogue direct qui reprend entre eux et le chef de l'Etat, nous espérons que les cours vont reprendre très bientôt", a-t-il indiqué. Pour lui, l'année académique peut être rattrapée si seulement des sacrifices sont consentis de part et d'autre.
Paul Koffi