Aider à renforcer les relations vieilles de plusieurs années entre la France et la Côte d'Ivoire, C'est l'objectif premier que s'assigne un groupe de jeunes Ivoiriens, réunis au sein de l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) "France Ivoire sang pour sang" ( ONG FISS) . Selon son président, Adama Maninga, il n'est pas question, quel que soit ce qui arrive que la Côte d'Ivoire et la France mettent fin à leurs relations, qu'il qualifie de privilégiées . Pour mieux appréhender l'évaluation de l'image de la France et sa notoriété depuis le déclenchement de la crise de septembre 2002, l'ONG France Ivoire a réalisé un sondage. 54%, des répondants, concernant la notoriété de la France, ont révélé l'importance que cette puissance représente pour la Côte d'Ivoire, cependant 38% des populations ne reconnaissent pas cette importance, ce que Adama Niminga et ses camarades mettent au compte du climat délétère qui prévaut entre les deux pays au moment de l'enquête. Malgré leurs critiques à l'égard de la France, 71 % des enquêtés ne voient pas d'inconvénient au retour des huit mille (8000) Français, qui ont quitté le pays lors des évènements de novembre 2004 contre 18% hostiles à ce retour. De tout ce qui précède, l'ONG "France Ivoire sang pour sang", recommande la mise en place d'une politique générale par la France visant à mener des actions spécifiques à quatre (4) niveaux : au plan structurel, au plan socio-économique, au niveau professionnel et au plan communicationnel. Il s'agira, recommande ?t-il d'une coopération agressive en lieu et place de la coopération étatique, de l'accroissement des investissements en vue d'une plus grande participation au bien- être des populations sanitaires ; au niveau professionnel, elle devra répondre aux attentes de la population en terme de formation et de renforcement de capacités ; face à la méconnaissance et à l'ignorance totale des actions sociales et économiques de la France, il importera d'initier et d'intensifier des actions médiatiques en vue de communiquer sur chacune de ses aides auprès de la nation, en général et les ménages en particulier. Pour terminer, l'enquête suggère : la création du retour d'un climat de confiance entre les deux nations, le rétablissement de l'amitié, de la fraternité et de l'unité brisée ces cinq dernières années, la promotion, la vulgarisation , l'élargissement du champ de coopération entre les deux pays.
Thiery Latt (Stagiaire)