vendredi 25 mai 2007 par Le Patriote

Trois jours après le passage de quelques trois cent étudiants de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI), qui ont mis à sac les sièges de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO) et de l'Action pour la défense des droits de l'homme (APDH), Koné Mamadou, de la Justice et des droits de l'homme, a rendu une visite aux deux structures de défense des droits de l'homme, hier jeudi 24 mai. A l'APDH et à la LIDHO, ensuite, le ministre Koné a pu se rendre compte de la barbarie des étudiants. Baza Sacko, président de l'APDH et Patrick N'Gouan de la LIDHO, ont estimé que cette énième barbarie menée par la FESCI était de trop. Ils ont donc souhaité que les responsables de leur calvaire qu'ils ont identifié comme étant Serges Koffi, secrétaire général de la FESCI et le Général Blanchard qui menait les opérations sur le terrain. Si rien n'est fait, estime-t-il La FESCI s'impose comme un second Etat . Ils n'ont pas hésité d'accuser les éléments de la police, qui quoique présents, n'ont pu dissuader les éléments de la FESCI d'opérer en toute tranquillité. Après le saccage de leurs locaux, les homes de Blanchard selon N'Gouan Patrick, ont emporté des meubles, des moquettes et des ordinateurs. Ils ont donc exigé que pour une fois l'acte de la FESCI ne soit pas impuni. Tout en condamnant avec le dernière énergie, M. Koné Mamadou, a demandé aux défenseurs des droits de l'homme de ne pas baisser les bras. Il a en tant que tutelle, pris l'engagement de ne pas entraver la poursuite de la plainte déposée par la LIDHO et l'APDH contre la FESCI.
Thiery Latt (Stagiaire)

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