Comme un seul homme, la vingtaine de danseurs qui prennent part à l'atelier de danse (4 au 25 mai), au Village Ki-Yi de la Riviera Bonoumin, ont rendu, hier, un vibrant hommage Michel Kouakou, initiateur de la rencontre, danseur-chorégrahe aux USA.
Au terme d'un exercice qui annonçait déjà la fin des travaux - logiquement prévue aujourd'hui -, ils ont pris tour à tour la parole pour s'émerveiller de l'acte posé par le jeune danseur-horégraphe ivoirien, transfuge du Village Ki-Yi.
Ainsi, certains dont c'est le premier stage auquel ils prennent part, ont vivement salué Michel Kouakou de leur en avoir ainsi donné l'occasion et d'avoir tout simplement enrichi leur mouvement.
Pour d'autres, plus ou moins habitués à ce genre de formation continue, les clés reçues ont une saveur exceptionnelle. Etant entendu qu'elles leur donnent un début de possibilité d'avoir une fenêtre sur la danse moderne, passage obligé en Occident, surtout pour qui veut y embrasser une carrière professionnelle bien remplie. Ayons une pensée positive pour notre frère Kouakou?, Tu as toutes nos bénédictions?, On avait besoin de ça?, Que Dieu te donne les moyens de revenir?, Notre souhait est de voir cet atelier institutionnalisé?, Merci à tous les professeurs américains qui t'ont accompagné?. Telles étaient les phrases chargées d'énergie de valeur aux lèvres des stagiaires.
Toutefois, un petit regret partagé par tous. D'abord, le manque de communication autour de la rencontre afin qu'il soit permis à un plus grand nombre de danseurs, selon eux, bien plus nombreux que cela n'apparaît à avoir bien besoin de prendre part à cette journée pédagogique ; ensuite, il y a l'absence de diplôme de participation à chacun. Car, à les en croire, cela est d'une grande utilité pour les professionnels dans la constitution de leur CV.
Face à toutes ces compliments, ces v?ux d'encouragements et ces doléances, le danseur-chorégraphe a affirmé avoir pris bonne note et promis de faire mieux l'an prochain. Certes, il a dit son souhait de programmer l'événement tous les ans, mais aussi il n'a pas manqué d'expliquer qu'il lui fallait commencer modestement.
Avant de terminer son propos, Michel Kouakou a prodigué de sages conseils à ses frères de scène? au nombre de qui figurent en bonne place ses camarades d'hier du Village Ki-Yi où il passa 4 ans d'études des arts du spectacle voire plastiques. Continuez de rester humble et gardez-vous de prendre des raccourcis car les raccourcis conduisent à Marcousis?, a-t-il dit.
Schadé Adédé