vendredi 25 mai 2007 par Fraternité Matin

La Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (LIDHO) et l'Action pour les droits de l'Homme (APDH) attendent des pouvoirs publics qu'ils sanctionnent la FESCI, pour avoir saccagé leurs sièges. Lors de la visite qu'ils ont rendue, hier, au ministre de l'Intérieur M. Désiré Tagro, à son cabinet, Patrick N'Gouan, président de la LIDHO et Dr Boga Sako, de l'APDH, ont émis le v?u que les actes commis à leurs sièges ne restent pas impunis. Nous voulons que Koffi Serge qui a commandité les actes, le général Blanchard qui a dirigé la destruction du siège de la LIDHO, soient arrêtés et jugés, en attendant que les enquêtes suivent leur cours, a clamé le président de la LIDHO. Qui affirme avoir subi un préjudice de plus de 30 millions, pendant que du côté de l'APDH, le Dr Boga parle de 6 millions 700 mille. Les deux intervenants se sont réjouis de l'accord de principe du ministre, à les suivre dans leur requête: le ministre nous a affirmé qu'il va exprimer sa position au Premier ministre et sans doute, au Président de la République. Sur le principe, il a condamné mais on attend de voir les actes, affirment-ils. La FESCI, à les entendre, leur reprocherait une inertie dans la crise qui secoue l'école. Ce qu'ils nous reprochent, c'est que cela fait plusieurs temps qu'ils ne vont pas à l'école et nous n'aurions pas pris position en leur faveur. Ce qui constitue une erreur selon le Dr Boga Sako. Nous, organisations de droits de l'Homme ne sommes pas là pour des faveurs. Nous analysons les situations et nous défendons au regard des principes des droits de l'homme. Et en la matière, les étudiants ont le droit à l'éducation, mais également il y a le droit à la grève, c'est un droit légitime. Un syndicat n'est pas l'Etat. Il ne peut pas s'en prendre à des organisations de défense des droits de l'Homme, dit-il.

Marcelline Gneproust

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