vendredi 25 mai 2007 par Le Front

Le quartier général du premier magistrat de la commune de Koumassi, M. N'dohi Raymond Yapi, a été cambriolé dans la nuit de mercredi à jeudi par quatre individus armés de pistolets, qui ont emporté un micro-ordinateur, une mini-chaîne et plusieurs appareils électroniques après avoir ligoté les vigiles. Selon l'intendant du QG du maire, les malfrats seraient arrivés sur les lieux aux environs de 1 heure du matin en escaladant le mur jouxtant le groupe scolaire Sopim. Après avoir tenu en respect les deux gardiens qu'ils ont ensuite ligotés, ils ont fracturé les portes de trois bureaux dont celui du maire et du secrétariat où ils ont procédé à une fouille minutieuse des meubles avant d'emporter ce qui avait de la valeur à leurs yeux. ?'Ils sont restés de 1 heure à 4 heures du matin en train de fouiller les bureaux comme s'ils avaient senti la présence d'un trésor qu'il fallait absolument retrouver. Au bout du compte, ils ont jeté leur dévolu sur les appareils'', a expliqué l'intendant, Germain N'guessan. L'affaire a été confiée au commissariat du 20è arrondissement et à la police judiciaire qui ont procédé au constat d'usage et ouvert une enquête à l'effet de retrouver les auteurs de ce forfait. Pour le maire N'dohi Raymond, ces actes pourraient être ceux de petits délinquants. ?'Mais si d'aventure, il s'agit d'actes d'intimidation, c'est peine perdue parce que nous avons le moral et nous continuerons de travailler sereinement'', a-t-il prévenu. Faut-il le rappeler, le service technique de la mairie de Koumassi a aussi été l'objet d'un cambriolage, il y a seulement deux semaines. S'il appartient à la police d'établir le lien entre ces deux faits et de retrouver les auteurs, une chose est certaine : c'est que le maire et son administration sont désormais la cible d'une bande de hors-la-loi qu'il faut incessamment mettre hors d'état de nuire.




Alexandre Lebel

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