mercredi 23 mai 2007 par Fraternité Matin

Le pillage du siège de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme (Lidho) est l'expression d'un ras-le-bol des étudiants?. Rencontré hier au siège de l'organisation au campus de Cocody, le secrétaire général de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire), Serge Koffi, a fait savoir qu'il redoute que de tels actes de vandalisme ne se reproduisent dans les jours à venir?. Pour éviter cela, tout doit être mis en ?uvre pour ne pas irriter les étudiants, a-t-il indiqué. Ce qui suppose, selon lui, la suspension du mot d'ordre de grève par la Cnec (Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d'Ivoire).

Pour le secrétaire général de la Fesci, les étudiants ont du mal à admettre l'attitude partisane de la Ligue dans la gestion de la crise?. Celle-ci ne se serait pas prononcée sur cette crise et aurait permis à la Cnec d'organiser ses réunions dans ses locaux. Cette attitude n'étant pas du goût des étudiants, la Fesci a, au dire de Serge Koffi, interpellé à maintes reprises la Lidho sans succès. Toutefois, il a précisé qu'il ne peut ni infirmer ni confirmer que ces actes aient été posés par des étudiants. Il affirme que le siège de la Lidho a été pillé bien avant la fin du meeting qu'il a animé lundi dernier sur le campus. Meeting au cours duquel Serge Koffi a exhorté les étudiants à faire un sit-in devant les locaux de la Lidho. Le secrétaire général de la Fesci a, toutefois, déploré et condamné ces agissements. Il a précisé que si ce pillage a été perpétré par des étudiants, la Fesci acceptera d'endosser les responsabilités en tant que garant moral?.

Nimatoulaye Ba

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