mercredi 23 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le collaborateur de Laurent Dona Fologo réfute les accusations de trahison formulées à son encontre et assène ses vérités.
Le Pdci une fois encore insulte et s'attaque au président Laurent Dona Fologo pour transhumance politique. Réplique du secrétaire général du Rpp : les transhumants politiques ce sont ceux qui ont transformé le Pdci en machine d'exclusion, de haine, de violence et de mensonge. Si le Président Laurent Dona-Fologo n'existait pas, le clan stalinien, concepteur de l'ivoirité, qui occupe la direction du Pdci l'aurait certainement crée. Un pamphlet publié dans le "Le Nouveau Réveil" du samedi 19 et dimanche 20 mai 2007, vient de confirmer une fois de plus que le Pdci ne peut vivre et s'épanouir sans Laurent Dona-Fologo.Tous les Ivoiriens savent désormais la démarche immuable du clan Bédié en consorts.
Incapables de faire des analyses fiables et de la prospective scientifique de qualité, chaque fois qu'ils font face à des difficultés, ils se ruent sur la personne de M. Dona-Fologo qu'ils couvrent d'injures et de calomnies. Cette fois ci, de quoi s'agit-il ?
Suite à une tournée organisée dans les différentes régions du pays par des délégations du Pdci, des rapports sont naturellement faits au clan dirigeant. Ces rapports comme il fallait s'y attendre sont plus qu'alarmants : en raison des mauvais choix politiques de la direction et des comportements irresponsables du clan, les rangs du parti, partout, sont de plus en plus clairsemés, et les quelques rares militants qui traînent les pieds pour venir aux réunions critiquent vertement, sans concession, les méthodes de gestion calamiteuses et scabreuses du parti. De quoi faire perdre la sérénité à ceux qui dans leurs salons dorés et climatisés d'Abidjan et Daoukro rêvent de revenir aux affaires pour achever leurs projets pharaoniques de Prépréssou et autres chantiers personnels. Pour rester fidèle à ses méthodes, le clan a donc, une fois encore, manipulé et jeté en pâture un zozo, pour parler comme le prince, avec pour mission de crucifier M. Dona-Fologo. Car à leurs yeux il n'y a pas mille coupables à l'origine de leur déconfiture. Si le Pdci est en voie de fossilisation, c'est la faute à Dona-Fologo. Malheureusement, pour le clan, le zozo de service commis à la tâche, se trouve être un nain politique, un moineau qui présente des signes avancés de grippe aviaire.
Se faisant appeler Boussou Eba Michel (?) ce quidam qui, semble-t-il, se rapproche plus de la race des gallinacés que de 1 'homme, actionné et même terrorisé par quelques vautours affamés et aigris du Pdci, croit avoir découvert ainsi une nouvelle activité prospère pour trouver sa pitance et s'offrir également les moyens pécuniaires de traiter l'épizootie qui le ronge et risque malheureusement de l'emporter. Dans un galimatias dont lui seul comprend le sens et le raisonnement, ce pauvre hère, voulant régler des comptes avec le Président Dona-Fologo, et se faire par ailleurs un nom, afin de sortir de l'auguste anonymat dont il souffre, a malheureusement ou heureusement, c'est selon, répandu ses dégeulis et sa diarrhée infectes sur ses commanditaires. Faisant preuve de démagogie ou d'inculture politique, et aussi d'audace, il se livre à une falsification de l'histoire récente de la Côte d'Ivoire qui s'est déroulée sous nos yeux. Il a le culot, par exemple, de raconter, sans doute pour amuser la galerie "que Bédié Président de l'Assemblé Nationale a fait de Dona-Fologo, en 1991, Secrétaire Général du Pdci " (SIC).
L'ensemble des Ivoiriens et particulièrement les militants du Pdci et les vrais Houphouétistes apprécieront. Tous comprennent à partir de ses goujateries, ceux qui veulent faire disparaître le nom et les empreintes du Président Houphouët-Boigny de l'histoire du Pdci et de la Côte d'Ivoire et ceux qui ont la volonté de pérenniser ses ?uvres et sa philosophie politique. Il ne fait plus de doute, cela est de notoriété nationale et mondiale que Laurent Dona-Fologo est bel et bien le Chef de file de ceux qui agissent pour que Félix Houphouët-Boigny reste et demeure un grand parmi les plus grands hommes de son temps. En Conséquence, il n'accepte aucune concession qui transgresse la philosophie et les valeurs fondamentales enseignées par le sage de l'Afrique. C'est pourquoi notre moineau politique se couvre de ridicule, avec lui tout le clan qui l'a mis en mission, lorsque parlant de transhumance politique il ose fixer un doigt accusateur sur Laurent Dona-Fologo.
Selon le dictionnaire, la transhumance, c'est la migration, c'est se déplacer d'un point à un autre. La transhumance politique, elle, est cependant plus vaste. Elle comporte, entre autres, la renonciation ou la trahison des idées, des comportements et des valeurs politiques. La Côte d'Ivoire contemporaine reconnaît et vit des cas historiques de transhumance politique du fait d'hommes et de femmes qui ont renié leur parole et les valeurs fondamentales de leur parti. Nous pouvons en citer quelques uns au Pdci.
1/ Celui qui les jours pairs, écrit et déclare, urbi et orbi, "qu'Alassane Dramane Ouattara est un mossi voltaïque ou burkinabé qui n'a pas à se mêler des affaires ivoiriennes ", qui le pourchasse dans le monde entier afin de l'incarcérer, pour faux et usage de faux, et les jours impairs, toute honte bue, sans explications, avoue "Alassane Ouattara est mon frère de même père, même mère" n'est rien d'autre qu'un transhumant politique.
2/ Celui qui de 1994 à 1999 a :
- interdit le nom et les citations du Président Houphouët-Boigny dans les discours officiels,
- censuré les pensées d'Houphouët-Boigny à la Rti et à Fraternité Matin,
- donné instruction pour faire disparaître les portraits d' Houphouët-Boigny aussi bien au siège du Pdci à Abidjan que dans toutes les représentations départementales, est un transhumant politique. 3/ Celui qui à commandité et lancé le concept et la doctrine de l'ivoirité qui a divisé la société ivoirienne et semé la haine entre nos compatriotes, au contraire des idéaux de rassemblement, de paix, de fraternité et de solidarité enseignés par Houphouët-Boigny, est un transhumant politique. Il a trahi, bradé et dévoyé, les principes de l'héritage d'Houphouët-Boigny qui l'a fait roi. L'excellent ouvrage de mon confrère Diaby Salif, qui paraît bientôt démontre comment le prince du Nambé en s'écartant de la ligne politique d'Houphouëtt-Boigny a embrasé et propulsé la Côte d'Ivoire dans le chaos. 4/ Ceux qui ont expurgé le Pdci de toutes les valeurs fondamentales laissées en héritage par le père fondateur sont des transhumants politiques. Le Pdci à l'origine, grand parti de rassemblement est transformé aujourd'hui en une machine d'exclusion, de violence et de haine. Les militants abandonnés à eux-mêmes se demandent si les mots solidarité, fraternité et partage, si chers au père de la nation, ont encore une signification. Seul un petit clan se partage les cotisations des militants ainsi que les subventions apportées ces dernières années par l'Etat, pour s'offrir des voitures et des villas de luxe. On comprend donc aisément pourquoi les rangs des militants sont de plus en plus dégarnis. 5/ Ceux qui en son temps ont pourfendu, pourchassé et violenté les militants du Rdr et de l'Udpci, taxés de traîtres, de judas et de transhumants et qui en ont fait aujourd'hui des amis et des alliés politiques sont assurément, eux aussi, des transhumants politiques. D'où vient-il alors que l'on reproche à M. Dona-Fologo qui, est toujours resté fidèle à la ligne et aux principes politiques D'Houphouët-Boigny, en prêchant partout, à temps et à contre-temps, sa philosophie politique, d'être un transhumant politique?
Ces convictions n'ont jamais varié!
En honnête homme il refuse cependant de fréquenter des
hommes et des femmes qui trichent et mentent sans scrupules, en abusant du nom d'Houphouët-Boigny.
Les ivoiriens qui ne sont pas dupes, démontreront dans les temps à venir, qu'en la matière, ils savent distinguer le bon grain de l'ivraie. Le zozo de service voulant faire preuve de zèle, se comportant comme une chauve-souris, a cru pouvoir éclabousser le Président Fologo avec ses matières fécales, malheureusement pour lui, ce sont ses maîtres et commanditaires ainsi que lui même qui en ont été arrosés. Ses élucubrations et fanfaronnades sont donc vaines. Pour le reste, les accusations, les diffamations et les calomnies gratuites exprimées dans ses jérémiades, la justice qui sera saisie, incessamment fera, son travail.
Ouattara Gnonzié
Secrétaire Général du Rpp
Membre du Bureau Politique
du Pdci-Rda

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