mercredi 23 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Pour Fulgence Nguessan, l'heure a maintenant sonné pour que les choses changent au Fdpcc. "On ne peut plus confier notre argent à un groupe d'individus qui ne rend pas compte à l'ensemble des producteurs. J'avais décrié cela quand j'étais président du comité de crise qui avait vu le jour après la rencontre des producteurs de café/cacao à Yamoussoukro en 2003", a-t-il dit. Fulgence Nguessan a profité de l'occasion pour répondre à tous ceux qui l'accusent de soutenir financièrement le mouvement anti Amouzou. "Je n'ai jamais porté plainte contre Amouzou et je ne tire pas aussi les ficelles. Je soutiens les plaignants parce qu'ils défendent la légalité. Le bilan de Henri Amouzou est nul. Il doit partir ou dans le cas contraire, il doit convoquer une assemblée générale des délégués dans deux bonnes semaines. S'il nous convainc de sa bonne gestion il pourra rester", a-t-il suggéré. Avant de dévoiler ses ambitions pour cette structure. "Je veux diriger le Fdpcc. Mais, pas dans les conditions actuelles. Je veux diriger cette structure dans la légalité avec des élections des délégués. Je veux aussi préciser qu'il ne s'agira pas seulement du Fdpcc. Nous avons dit aux administrateurs de la Bcc et du Frc que si les produits sont achetés à 300 Fcfa et ne sont pas soutenus à la campagne prochaine, ils rencontreront les mêmes problèmes que vit en ce moment le conseil de gestion du Fdpcc", a-t-il averti.
H.D

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