mardi 22 mai 2007 par Le Front

Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, Abou Moussa, se prononce sur le démantèlement des milices de l'ouest, opération à laquelle il a participé. Après ce bûcher d'armes recueillies auprès des groupes armés de l'ouest, quel est votre première réaction ?
Ma première réaction, c'est la satisfaction. Vous vous rappelez que depuis maintenant quelques semaines, après un certain nombre d'activités suite à l'Accord de Ouaga, on commence à exprimer notre impatience sur le volet opérationnel des choses, puisqu'il n'y a pas de doute sur le volet politique. Donc l'activité d'aujourd'hui, le bûcher qu'on a eu à voir montre un nouveau départ et nous espérons qu'après cela les autres activités vont devoir suivre rapidement. le chef de l'Etat vous a symboliquement remis des armes. Qu'est ce que cela signifie pour vous ?
C'est tout simplement la mise en ?uvre du contenu de l'Accord de Ouagadougou. L'Accord de Ouagadougou prévoit que le désarmement des milices sera fait sous la supervision des forces impartiales. Donc conformément à cet Accord, le Président m'a remis devant tout le monde d'ailleurs, un échantillon des armes pour marquer sa compréhension de l'Accord de Ouagadougou. Je crois que c'est dans ce cadre-là que cela a été fait. Il s'agit d'une remise effectivement symbolique. Qu'est ce que vous allez faire de ces armes ?
Comme tous ceux qui étaient là l'ont constaté, à côté du camion militaire ivoirien qui avait convoyé les armes, vous avez pu constaté que nous avons automatiquement placé nos camions pour que tout de suite après la cérémonie, les forces impartiales puissent prendre en charge la cargaison des armes qui ont été collectée aujourd'hui. Nos collègues, nos militaires vont rentrer au camp. Ils vont pointer les armes reçues, ils vont établir des copies de la liste des armes, signer et chacun aura une copie. Alors la décision finale de destination, ce qu'on fera avec ce qui a été récupéré, fera l'objet d'une autre décision collective entre le gouvernement et nous-mêmes. Le Chef de l'Etat parle de plus en plus de ramassage d'armes, est ce que cela ne réduit pas les étapes de l'appui que l'ONUCI apporter à ce désarmement ?
Pas du tout. Après la cérémonie symbolique d'aujourd'hui, nous revenons aux procédures établies pour la collecte des armes, le processus du désarmement des milices. Et je crois qu'à partir de demain, nos collègues chargés de désarmement vont être sur le terrain. Pour continuer. Aujourd'hui, c'est une cérémonie officielle qui marque le lancement du DDM. Et à partir de maintenant l'ONU, les forces impartiales vont devoir compléter ce qui reste à compléter. Vous savez que selon l'Accord, il faut deux semaines pour achever le ramassage des armes conformément aux procédures établies. Il y a de plus en plus des visites de sites de désarmement, cela va se passer sans nul doute la semaine prochaine, est-ce que ces étapes-là sont bien suivies. Nous travaillons avec le gouvernement et il y a un plan qui est établi. C' est ce plan-là que nous allons tous suivre. Nous allons suivre le plan établi par le Groupe de travail qui a été mis en place pour cette partie de l'Accord de Ouagadougou. Tous ceux qui sont impliqués vont suivre le plan.





Source : Onuci.FM

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