lundi 21 mai 2007 par Notre Voie

Le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI), avec à sa tête Guillaume T. Gbato, a organisé, samedi, sa 1ère Assemblée générale ordinaire à l'Institut industriel de l'Afrique de l'Ouest (IIAO) de Grand-Bassam. Initiée sous le haut patronage du Premier ministre Guillaume Soro, sous le parrainage du ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, et sous la présidence effective du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, cette AGO avait pour thème, La place de la presse privée dans le processus de réconciliation et de reconstruction nationale après l'accord de Ouaga . A la cérémonie d'ouverture dans la matinée, les syndicalistes et les sympathisants du SYNAPPCI ont eu droit à plusieurs allocutions. Zio Moussa, président de l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (OLPED) a parlé de l'importance de l'éthique dans la prospérité de l'information de presse. L'éthique est quelque chose de cher à l'OLPED , a-t-il affirmé. Pour JMK Ahoussou, représentant le président de la Conférence nationale des directeurs de publication de Côte d'Ivoire (CNDPCI), a remercié le Premier ministre d'avoir accepté son poste en vue de la réussite du processus de paix. Mguilissi François Moutas, représentant le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), a signifié qu'il était un devoir impérieux pour leur association d'être présent à cet important événement aux côtés de leurs amis du SYNAPPCI. Le secrétaire national du SYNAPPCI, Guillaume T. Gbato, préoccupé par la mise en place effective des autorités de régulation conformément aux lois jumelles de 2004, la mise en place effective du Fonds de développement et de soutien à la presse, la conclusion entre les partenaires sociaux d'une nouvelle convention collective qui sorte définitivement les travailleurs du secteur de la presse de leur statut de mendiants permanents, l'instauration d'une véritable couverture sociale pour les travailleurs des médias, la question du statut des personnels des radios privées, la libération totale des ondes, etc., ne s'est pas dérobé à sa tâche. Nous sommes convaincus que nous avons notre mot à dire dans ce processus de paix qui se construit sous nos yeux depuis la signature de l'accord de Ouagadougou. En tant que citoyens, nous avons intérêt à ce que cette guerre prenne fin pour que l'ensemble de la société ivoirienne puisse se consacrer à nouveau aux problèmes de développement qui l'assaillent. Ensuite en tant que militants d'une organisation qui se veut représentative de notre secteur, il était nécessaire pour nous, qu'au-delà du bureau national, nos militants se prononcent de façon claire sur les différents appels lancés par le président de la République et le Premier ministre pour que la presse joue sa partition, mais surtout ne fasse rien qui puisse contrarier le retour de la paix. En somme, une implication des femmes et des hommes des médias dans la réussite du processus engagé depuis l'accord de Ouagadougou. Enfin, en tant que travailleurs confrontés aux difficultés les plus extrêmes dans nos entreprises, notamment à la dégradation de nos conditions de travail, aux réductions des salaires dans certains cas, à la suppression progressive de nos maigres acquis sous le prétexte de la guerre. Notre intime conviction est que, pour une fois, si ceux qui se faisaient face hier sont ensemble aujourd'hui, nous devons les aider à ramener le calme et l'ordre , a-t-il dit. Dans son intervention, le ministre Sy Savané s'est appesanti sur les conditions de travail des journalistes, avant de les inviter à une unité d'action pour se libérer de l'influence occulte et le niveau de conscience globale des journalistes. En outre, il a annoncé qu'il mettra tout en ?uvre afin qu'ils atteignent leurs objectifs prioritaires. Notamment, la délivrance effective de la carte de presse, la mise en place du Fonds de développement, l'étude de faisabilité d'une sécurité sociale pour la presse, le démarrage du second round? des discussions sur la convention collective, cette fois dans un cadre légal, l'application des règles de gouvernance à la fois apaisées et appropriées des médias publics et un accès plus équitable à ces médias publics. Pour terminer, le ministre s'est permis de risquer trois conseils : écoutez le plus possible, soyez patients et ne vous divisez pas. En réalité, ces trois conseils n'en font qu'un : avancez ensemble et surtout ne vous divisez pas , a-t-il dit.
Avant le ministre, le président du Conseil national de la presse (CNP), de son côté a lancé : Il faut se syndiquer. Si vous n'êtes pas ensemble, vous êtes perdus. Nous avons été les premiers à produire un texte pour soutenir l'accord de Ouagadougou .
Au cours des travaux, Guillaume T. Gbato a présenté son bureau et les secrétaires de section. Il a, en outre, fait le bilan de son action à la tête du SYNAPPCI depuis son arrivée à la tête su syndicat. Il a reconnu qu'il y a trois défis à réaliser, à savoir: la mise sur pied du fonds de développement de la presse, l'instauration de la couverture médicale et l'application de la convention collective améliorée. Il a, par ailleurs, présenté le programme d'activités du SYNAPPCI. Francelin,Glodé, président du comité d'organisation de cette AGO, a lu L'appel de Grand-Bassam , qui a connu des amendements. Deux motions ont été adoptées par la suite. Il s'agit de la motion de soutien au processus de paix et de celle de remerciements.
Amos Beonaho, président de l'Union des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), a apporté son soutien au SYNAPPCI à qui il a conseillé de faire de la formation son cheval de bataille.
Marcellin Boguy
qui l'assaillent. Ensuite en tant que militants d'une organisation qui se veut représentative de notre secteur, il était nécessaire pour nous, qu'au-delà du bureau national, nos militants se prononcent de façon claire sur les différents appels lancés par le président de la République et le Premier ministre pour que la presse joue sa partition, mais surtout ne fasse rien qui puisse contrarier le retour de la paix. En somme, une implication des femmes et des hommes des médias dans la réussite du processus engagé depuis l'accord de Ouagadougou. Enfin, en tant que travailleurs confrontés aux difficultés les plus extrêmes dans nos entreprises, notamment à la dégradation de nos conditions de travail, aux réductions des salaires dans certains cas, à la suppression progressive de nos maigres acquis sous le prétexte de la guerre. Notre intime conviction est que, pour une fois, si ceux qui se faisaient face hier sont ensemble aujourd'hui, nous devons les aider à ramener le calme et l'ordre , a-t-il dit.
Dans son intervention, le ministre Sy Savané s'est appesanti sur les conditions de travail des journalistes, avant de les inviter à une unité d'action pour se libérer de l'influence occulte et le niveau de conscience globale des journalistes. En outre, il a annoncé qu'il mettra tout en ?uvre afin qu'ils atteignent leurs objectifs prioritaires. Notamment, la délivrance effective de la carte de presse, la mise en place du Fonds de développement, l'étude de faisabilité d'une sécurité sociale pour la presse, le démarrage du second round? des discussions sur la convention collective, cette fois dans un cadre légal, l'application des règles de gouvernance à la fois apaisées et appropriées des médias publics et un accès plus équitable à ces médias publics. Pour terminer, le ministre s'est permis de risquer trois conseils : écoutez le plus possible, soyez patients et ne vous divisez pas. En réalité, ces trois conseils n'en font qu'un : avancez ensemble et surtout ne vous divisez pas , a-t-il dit. Avant le ministre, le président du Conseil national de la presse (CNP), de son côté a lancé : Il faut se syndiquer. Si vous n'êtes pas ensemble, vous êtes perdus. Nous avons été les premiers à produire un texte pour soutenir l'accord de Ouagadougou . Au cours des travaux, Guillaume T. Gbato a présenté son bureau et les secrétaires de section. Il a, en outre, fait le bilan de son action à la tête du SYNAPPCI depuis son arrivée à la tête su syndicat. Il a reconnu qu'il y a trois défis à réaliser, à savoir: la mise sur pied du fonds de développement de la presse, l'instauration de la couverture médicale et l'application de la convention collective améliorée. Il a, par ailleurs, présenté le programme d'activités du SYNAPPCI. Francelin,Glodé, président du comité d'organisation de cette AGO, a lu L'appel de Grand-Bassam , qui a connu des amendements. Deux motions ont été adoptées par la suite. Il s'agit de la motion de soutien au processus de paix et de celle de remerciements. Amos Beonaho, président de l'Union des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), a apporté son soutien au SYNAPPCI à qui il a conseillé de faire de la formation son cheval de bataille.


Marcellin Boguy

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