lundi 21 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

La question du Fdpcc divise depuis deux semaines les producteurs de café/cacao. Et il y a le décret du président de la République autour duquel les débats tournent. La justice a-t-elle le droit de nommer un administrateur sous prétexte que le président de la République ne s'est pas prononcé après la fin du mandat d'un conseil auquel il avait donné un an de gestion. C'est bien à ce niveau que se trouve le vrai problème de tous les bruits qu'on entend çà et là. Il est aujourd'hui impératif pour le président Laurent Gbagbo de dire seulement un mot pour mettre fin à toutes ces suppitations. Qui, si l'on y prend garde, peuvent sérieusement troubler l'ordre public. Ce n'est plus un secret pour personne. Le binôme café/cacao représente gros pour l'économie ivoirienne. (40%). Les producteurs de café/cacao qui font partie des premiers bénéficiaires de la politique de refondation après l'accession de Laurent Gbagbo au pouvoir en 2000, ont besoin d'être rappelés aujourd'hui à l'ordre afin de laisser les ivoiriens suivre avec attention le processus de paix actuellement en marche. "L'argent n'aime pas le bruit", a-t-il dit. Qu'il dise maintenant un mot et aucun producteur ne s'opposera. En attendant c'est la décision de la cour suprême qui fait l'objet ce matin de contestation à Abidjan.
H.D

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