La parafiscalité, ce projet d'aide aux fédérations sportives, chère au ministre Dagobert Banzio, est entrée dans sa phase exécutoire. Pour la première tranche, c'est-à-dire le premier trimestre 2007, ce sont 200 millions de F cfa qui ont été générés comme fonds. De cette manne financière, 25 % soit 30 millions reviendront à l'Office national des sports, pour l'entretien des infrastructures sportives, comme prévu dans les clauses. Les 75 % restants qui s'élèvent à 170 millions, serviront effectivement à aider les fédérations sportives élues audit projet. La fédération ivoirienne de football (Fif), premier bénéficiaire, se taille la part du lion avec 85 millions soit 50 % des 170 millions. Les autres 85 millions seront répartis entre les différentes fédérations. En revanche, les fédérations bénéficiaires de cette aide devront faire le point de leurs activités trimestrielles. Et c'est à ce niveau que se situe toute la valeur de la parafiscalité. En effet, le bilan trimestriel des activités des fédérations sportives peut faire basculer le classement de celles-ci. Une fédération mal classée, par exemple, peut gagner des places si entre temps, par ses activités et par les compétitions internationales auxquelles, elle a pris part, ont été riches pour le pays. Comme quoi le projet de la parafiscalité est plus une invite à l'émulation pour les fédérations qu'une aide financière. Même des fédérations comme celle de jeu de dames ont pris la menace au sérieux. Elle qui a organisé récemment un tournoi dit de la paix, à Yopougon.
Eric Djé Blé