mercredi 16 mai 2007 par Fraternité Matin

Le siège du Fonds de développement des activités des producteurs de café-cacao (FDPCC) est fermé depuis le 10 mai dernier et gardé par la police. Les membres du Conseil de gestion présidé par Henri Amouzou déclarent avoir pris cette décision pour empêcher l'administrateur provisoire nommé par la justice, le 7 mai, de prendre fonction. Ils affirment que ladite décision est nulle et de nul effet. Kassy Ignace, le délégué de Tiassalé, déclare que ce n'est pas à la justice de démettre Henri Amouzou au motif que son mandat est arrivé à expiration parce qu'il n'est pas responsable de la non tenue des élections. Il a expliqué que l'organisation des élections est conditionnée par le recensement des producteurs, opération qui elle-même a été confiée au ministère de l'Agriculture. On ne peut pas reprocher à Amouzou une situation qui ne dépend pas de lui, souligne-t-il.
La décision de justice leur apparaît d'autant plus injuste-ses pairs et lui-qu'elle donne pour mission à l'administrateur provisoire de faire le recensement des producteurs, d'organiser l'assemblée générale du FDPCC et les élections. Toutes ces prérogatives, souligne Kassy Ignace, avaient été retirées à Henri Amouzou, par un décret pris en août 2006.
Selon lui, on ne peut pas reprocher au président Amouzou sa gestion. Il affirme que ce dernier, depuis la création du Fonds, n'a géré que le budget de fonctionnement qui était exécuté après approbation de la tutelle.

E. Aka

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