Initialement reportée, c'est aujourd'hui mercredi que devrait se tenir à Lagos, au Nigeria, la cérémonie d'investiture du docteur Amos Adamu entant que président de l'Union ouest-africaine de football (Ufoa). Une cérémonie nulle et dénuée de toute légitimité, si l'on s'en tient aux textes fédérateurs de cette union zonale.
Samedi dernier déjà, à Abidjan, au cours d'une réunion d'information qu'il a convoquée à l'hôtel Novotel au Plateau, Jacques Anouma, le président statutaire de l'Ufoa avait annoncé les couleurs. Vous pouvez aller en délégation le 16 mai (ndlr) : aujourd'hui) à Lagos pour assister à je ne sais quelle investiture. Mais pour nous, nous n'y serons pas . Quoi de plus normal ! Puisque le communiqué final de la réunion d'Abidjan en son point 6 était clair : ?' Recommandons aux associations nationales membres de l'Ufoa, de s'abstenir de participer à toute réunion en autre activité qui ne serait pas convoquée par le comité exécutif de l'Ufoa''. C'est-à-dire, le comité exécutif légal. A y voir de près, on aurait dit que les positions sont tranchées de part et d'autre. Mais que non ! Puisque, faisant allusion au règlement de cette crise, le président de la fédération ivoirienne de football (Fif) dit s'en remettre à la décision du 05 juin prochain des instances exécutives de la Caf, au Caire, en Egypte. En revanche, Jacques Anouma est revenu sur les reproches à lui faites par les dissidents du camp Mouscharaf et Adamu. Sur l'épineuse question de l'absence de compétition au sein de l'organisation zonale, le président de la Fif a été concis et convaincant.
Nous saurions qu'il ne serait pas facile d'organiser un tournoi des 16 nations rapidement. Car, c'est pareil à une coupe d'Afrique des Nations. Cela mobilise donc beaucoup de moyens. Il nous a donc semblé bien à propos d'organiser d'abord un tournoi à 4. Celui-ci s'est tenu au Mali. Puis, un tournoi à 8 qui s'est déroulé simultanément en Côte d'Ivoire et au Ghana. S'agissant maintenant du tournoi des 16 nations, il est prévu pour les tout prochains mois . Comme quoi, la paix des braves, reste toujours aux mains de la confédération africaine de football. Elle qui doit prendre une décision courageuse. En vue de dire le droit. Il y va de la survie de l'Ufoa.
Eric Djé Blé