mercredi 16 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

Après l'exposé du ministres de la Défense, les élus FPI de l'ouest ont rué dans les brancards pour s'exposer comme étant les instigateurs et les parrains des milices. M. Souhé, député de Facobly-Sémien, le premier à prendre la parole a dit que jusque-là les barrages des Forces Nouvelles sont encore en place. Mieux, il soutient qu'il n'y a pas de milices chez lui, puisque sa zone est entièrement sous contrôle des rebelles. Pour sa part, Déhé Gnahou, député de Bagohouo-Guézon-Duékoué sous-préfecture, dans son hystérie habituelle a dit ceci entre autres : "La guerre a fait rage à l'ouest parce que des cadres de l'ouest étaient impliqués pour profiter de la guerre et se faire des places", non sans, une fois de plus vilipender les élus de l'opposition et tous ceux qui ne sont pas FPI. Il va plus loin en disant : "ce ne sont pas les groupes d'autodéfense qui tuent. Ce sont les allochtones qui sont dans leurs campements et qui ne veulent pas se mêler aux autres qui commettent les pires atrocités. Et ce sont ceux-là qu'il faut mettre sous l'éteignoir ". A sa suite, Zonh Sono, député de Kouibly-Nidrou-Totrodrou s'est voulu très incisif en ces termes : "Il n'y a pas de milices chez nous. Ces jeunes que vous voyez avec des armes, ils les ont prises pour défendre leurs parents. Ce ne sont pas des milices, mais des groupes d'autodéfense. Jusqu'aujourd'hui, les rebelles sont en armes et continuent de traquer nos parents. Ce sont ces rebelles qu'il faut désarmer". Mompého, Secrétaire Général de préfecture à la retraite ne dira pas autre chose quand il soutient : "Il n'y a pas de milice à désarmer chez nous. Ce sont les étrangers qui sont dans leurs campements qui sont armés. Ce sont des rebelles qui sont toujours armés".
E.P

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