Le Centre de commandement intégré (CCI) attend les moyens financiers et opérationnels pour établir un chronogramme de ses actions.
Rendez-vous manqué en perspective. Le désarmement des milices n'aura pas lieu le samedi 19 mai. Comme le souhaite Maho Glofiei, porte-parole des milices de l'Ouest du pays. Le Centre de commandement intégré (Cci) s'est approprié le Ddm (Désarmement, démobilisation milice) au cours d'un atelier organisé dans l'enceinte de la primature au Plateau. C'était le samedi 12 mai.
Le Programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion (Pnddr) a versé le dossier Ddm au Cci conformément aux accords de paix de Ouagadougou. Les sites de regroupement, précisément les bureaux régionaux Pnddr ont été localisés, le point de la situation précise sur les sites additionnels. Une équipe de reconnaissance composée d'éléments des ex-armées belligérantes, des forces impartiales, du Pnddr se rendront sur les 17 sites de regroupement sur toute l'étendue du pays. Puis, le vendredi 25 mai se tiendra une réunion de synthèse et d'orientation à la clôture des visites de reconnaissance. Par la suite, la réhabilitation des sites inachevés devra être engagée pendant deux semaines. A partir du 28 mai, ce jusqu'au 2 juin, le Cci rencontre les chefs des milices.
Pour boucler la cycle, cette nouvelle entité de partage du pouvoir militaire entend échanger avec les organisations internationales et les bailleurs de fonds.
Le Cci qui attend les moyens a assujetti sa montée en puissance sur le terrain à la volonté des acteurs politiques, initiateurs du dialogue direct dont il est issu. Sur la matrice, les opérations pourraient commencer le 5 juin à condition que les moyens soient dégagés.
Rappelons que le Cci est placé sous l'autorité conjointe des chefs d'état-major des FDS-CI et FDS-FN. Il est composé paritairement d'officiers d'ex-rebelles et loyalistes, de 4 sections d'appui, d'un poste de commandement de 7 cellules, de 6 brigades mixtes soit un total d'environ 500 hommes.
Coulibaly Brahima