mardi 15 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Le Niger est l'un des deux pays qui ont défrayé la chronique le 14 avril dernier en étant aussi bien à Abidjan qu'à Accra. Samedi, ce pays est revenu sur les bords de la lagune Ebrié pour prendre part à la réunion de l'Ufoa. Pour en savoir davantage sur cette situation quelque peu surprenante, nous avons rencontré l'un des responsables de la fédération nigérienne de football, Almoustapha Mamane Idi. Il est membre du comité exécutif, Président de la Commission Organisation, Protocole, Réception et Sécurité. Entretien.

Vous venez d'assister à la réunion de l'Ufoa ici à Abidjan ce samedi 12 mai. Quel commentaire pouvez-vous faire ?
Nous constatons que le bloc est resté uni. Il n'y a pas eu de sanction contre un. Tout compte fait, ce qui m'intéresse ce n'est pas le constat des présents. C'est juste la continuité dans le combat que nous avons décidé d'entamer face à cette forfaiture. Vous voyez, chez nous, le secrétaire général qui était à Accra est parmi nous. Ce qui traduit de la logique que nous avons depuis, à savoir, le respect de la légalité. Au niveau du comité exécutif, nous avons décidé de parler d'une seule voix. Ce qui fait qu'aujourd'hui le secrétaire général a été mandaté. C'est lui qui détient le mandat aujourd'hui au nom du Niger. Moi, je suis là en tant qu'observateur. Vous voyez bien. Donc c'est ce que ça m'inspire comme commentaire. Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Au vu des contacts qu'il y eus entre le président Jacques Anouma et le président de la CAF et les autres.

Que s'est-il passé au pays pour que votre secrétaire général soit à Abidjan ?
C'est la volonté du comité exécutif qui s'est exprimé ainsi. Parce que vous savez, notre force c'est que nous traitons toutes les questions en toute collégialité. Ce n'est pas la prééminence du président qui compte mais bien la collégialité. Donc la majorité des membres du bureau ont décidé que nous venions vers la légalité et c'est ce qui a été fait.

Pendant ce temps est-ce que vous avez écrit de l'autre coté pour dire que vous n'êtes plus avec eux ?
Mais, est-ce qu'on a besoin d'écrire ? Je dis que la présence du Niger à Accra et à Abidjan le 14 avril dernier est du passé. Aujourd'hui, nous avons décidé de ne plus aller à Accra. Je pense qu'on n'a pas besoin d'écrire. Les faits parlent d'eux-mêmes.

Que s'est-il passé à l'époque pour que le Niger soit partagé entre Abidjan et Accra ?
Ecoutez, épargnez-moi de tout cela, je vous en prie. Cette histoire je l'ai tellement évoquée qu'aujourd'hui, je ne veux plus en parler. C'est un triste souvenir.

Mais juste un mot.
Non, écoutez, je pense bien que ce qui nous interesse c'est l'Ufoa. Cette crise pouvait avoir des répercussions au niveau des associations nationales. Et ce n'aurait pas été bon pour l'Ufoa, la CAF, voire la Fifa. Je pense que s'ils arrivent à s'entendre sur le minimum, c'est l'essentiel.

Il parait que la situation qui est arrivée au Niger le 14 avril dernier est la conséquence d'une crise interne au niveau de votre fédération. Est-ce que vous confirmez cela ?
Non, il n'y a pas de crise au niveau de la fédération.

Mais, alors comment expliquez-vous ce qui est arrivé le 14 avril dernier ?
C'était un problème de communication. Vous savez, les grandes crises et les grands problèmes partent toujours d'un problème de communication.

Entre les deux capitales quel délégué détenait au juste le mandat pour représenter officiellement votre pays ?
Je pense qu'il faut attribuer cela au passé. (Rires). Il y avait un problème de communication.

Les observateurs sportifs voudraient bien le savoir
L'opinion sera édifiée par ce qui vient de se passer ici à Abidjan. Je pense que la fin justifie les moyens comme on le dit très souvent. (Rires).

Mais, quel commentaire particulier pouvez-vous faire sur cette dissidence ?
C'est dommage. Je ne trouve pas de mots pour la qualifier. Je suis abasourdi.
Entretien réalisé par
Adou Mel

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023