lundi 14 mai 2007 par Le Nouveau Réveil

Tous ceux qui m'ont devancé depuis la jeunesse jusqu'au délégué ont appelé chacun des militants à la cohésion autour de notre président, le président Henri Konan Bédié. Mais pour que cette cohésion porte des fruits il faut la cohésion au sein de notre délégation départementale. Parce que s'il n'y a pas de cohésion dans la délégation départementale, nos forces ne pourront pas se rassembler pour développer la puissance qu'elles doivent développer afin de bouter dehors le FPI. Il nous faut chasser le FPI de Dimbokro. Pour le faire, il faut que nous soyons unis au niveau de la délégation départementale, des actions du PDCI à Dimbokro. Il faut vous rassembler autour de votre délégué. La première force, le premier courage d'un homme c'est sa capacité à maîtriser ses impulsions, sa capacité à maîtriser ses convulsions. Cela s'appelle la maîtrise de soi. Un homme politique qui n'a pas acquis ces capacités de maîtrise de soi, devient un danger pour lui et pour les autres. Le FPI nous en a donné toujours l'exemple. L'exemple que notre père fondateur nous a donné, c'est l'exemple du chef qui a forgé en lui-même la paix, et qui a réalisé la paix en lui. Un esprit apaisé, un tempérament apaisé est une caractéristique du grand chef. Dimbokro a besoin de vous tous, de tous les leaders.

Gbagbo, Coulibaly et le régime FPI
Nous sommes aujourd'hui dans un monde où l'irrespect est devenu la règle générale. Je vois des jeunes gens qui viennent s'asseoir ou se tenir debout devant des aînés qui leur parlent avec leur chapeau sur leur tête. L'irrespect a été inoculé à notre pays, à notre jeunesse par le FPI. Lorsque je vois, le président de l'Assemblée nationale se promener avec une casquette à l'envers sur sa tête et qui parle à la Côte d'Ivoire avec une casquette sur la tête, lui qui devrait nous respecter parce que nous l'avons mandaté comme le responsable de la plus grande instance, la plus grande institution par où nous assumons l'expression de notre souveraineté, celui-là ne respecte pas le peuple souverain de Côte d'Ivoire. Nous avons vu notre chef de l'Etat s'adresser à la Côte d'Ivoire avec très peu d'égards en ne choisissant pas ses mots. Quand on est chef, on choisit ses mots. Parce que la parole est une fleur que l'on offre à ceux à qui l'on parle. Notre président a banalisé la parole publique, a banalisé la parole politique, a banalisé la fonction politique du chef. Quel exemple a-t-il donné à notre jeunesse ? Allons-nous continuer à laisser aller notre pays dans cette direction où les contre-modèles foisonnent ? Nous pensons qu'il faut arrêter cela. Pour arrêter cela, qu'est-ce qu'il faut faire ? Vous savez, le FPI, son mandat est fini depuis octobre 2005. Mais comme il s'agit d'un parti qui n'est pas un parti démocratique et qu'ils sont minoritaires, s'ils n'instrumentalisent pas la violence, s'ils n'utilisent pas la violence, ils ne seront nulle part. c'est pour quoi ils ont trouvé toujours des moyens, des prétextes pour éviter l'organisation des élections. Voilà un pays qui, depuis bientôt 3 ans vit sans élections et ceux qui se disent les chefs sont fiers d'être à la tête de l'Etat alors qu'ils n'ont aucune légitimité. Ils disent nous sommes là parce que la constitution nous permet d'être là. Mais cette Constitution qu'ils fétichisent, qui est devenue leur fétiche, ils passent tout leur temps à pisser sur le fétiche. Quand je dis "Gbagbo pisse sur la Constitution, ça veut dire tout simplement qu'il ne respecte rien. Lorsqu'un chef de l'Etat, président de la République "un procès contre un ministre, son ministre, il commet une faute grave. Parce qu'il n'a pas le droit de porter plainte. C'est le procureur général qui doit porter plainte ()
Voilà la première fois que la Côte d'Ivoire a un régime qui n'est même pas capable de délivrer une carte nationale d'identité à ses citoyens. Le FPI est incapable de donner des papiers aux Ivoiriens. Ils n'ont pas de jugement supplétif, ils ne peuvent pas avoir de certificat de nationalité, ils ne peuvent pas avoir de Carte nationale d'identité (CNI). Et pourtant chaque fois que les Ivoiriens se déplacent en Côte d'Ivoire pour aller vaquer à leurs occupations, pour aller faire leur travail, ils rencontrent sur leurs chemins des policiers, des gendarmes qui leur demandent des papiers que le régime qu'ils représentent, qu'ils défendent est incapable de délivrer aux Ivoiriens. Il faut qu'ensemble nous nous levions pour dire non à cette dictature, pour dire non à cette imposture, pour dire non à cette collusion. Voilà des militaires qui sont habillés, logés, chaussés, payés par les contribuables, nous tous qui payons l'impôt. C'est avec notre argent qu'on les habille. Et pourtant chaque fois que nous les rencontrons dans la rue, ils nous volent parce qu'ils détiennent les armes. Allons-nous continuer cela ? Est-ce que c'est ça la Côte d'Ivoire ? Oui, cette Côte d'Ivoire là ce n'est pas la nôtre. La Côte d'Ivoire du FPI a trahi la Côte d'Ivoire. Nous pensons que la seule façon pour vous de dire que vous êtes tous pour Henri Konan Bédié c'est de vous battre pour avoir vos papiers. Il faut que chaque militant du PDCI-RDA ait son jugement supplétif, sa carte nationale d'identité, sa carte d'électeur. J'en appelle à la vigilance, à la détermination de nos secrétaires de section. Le Président Henri Konan Bédié vous demande de bander vos c?urs, il sait que vous avez des problèmes, vous avez des difficultés, je vais avoir une séance de travail avec vous pour savoir vos problèmes pour que vous puissiez diriger vos sections, vos comités, recenser l'ensemble de nos militants pour qu'ils aient tous leurs papiers pour aller voter et chasser le FPI. Nous devons faire en sorte que tout le monde ait ses papiers. Je ne suis pas content ce matin parce que je ne vois pas beaucoup de militants porter leur uniforme. Il faut que l'uniforme du PDCI-RDA soit un objet de fierté. Si vous avez de vieux habits PDCI, portez-les. Ne dites pas je n'ai pas d'argent. Portez vos habits du PDCI. Comme ça partout où vous passez vous, créez entre vous des liens de fraternité. Qu'on sache que vous êtes ensemble. Si nous voulons que ce pays sorte de ce trou, il faut que nos habits soient, pour nous des signes de ralliement. N'ayez pas honte parce que la Côte d'Ivoire c'était le PDCI. C'est grâce au travail du PDCI que le pays est ce qu'il est. Même Gbagbo a pu faire des études parce que le PDCI, Houphouët-Boigny a mis en place une politique d'éducation nationale ambitieuse pour la Côte d'Ivoire. Alors n'ayez pas honte, n'ayez pas peur, ne baissez pas la tête devant le FPI. Ils n'ont rien apporté à ce pays. Bien au contraire, eux-mêmes, ils ont honte. Ceux qui ont honte en Côte aujourd'hui, ce sont les militants du FPI. Ils le démontrent ici tous les jours
Dès que vous avez vos papiers, allez voter. Je vous en prie. Le chef qui apporte la maladie, la sécheresse et la mort, c'est le mauvais chef. Donc pour une fois, si au moment du vote il pleut, allez votez d'abord avant d'aller au champ. Allez mettre votre bulletin dans l'urne pour que Henri Konan Bédié sorte président de la Côte d'Ivoire. Il faut que nous passions au premier tour. Il n'y a pas de 2ème tour. Il n'y aura pas de 2ème tour. Les militants du PDCI vous avez l'habitude de voter à 33%. Vous ne votez pas beaucoup. Il faut que chacun dise " la victoire du PDCI doit avoir ma voix ".
Propos recueillis par Tano Koffi

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